L’attente.
Attente
En soupirs de lune
D’une passacaille
voluptueuse.
Des senteurs
musquées.
L’archet légèrement
recourbé
Prolonge le branle du
chant nocturne
La viole pleure
Hèle le violon masqué
sur la lagune. Venise est en fête.
Une pluie d’étoiles
sur le ponton.
Des corps dénudés aux
gracieuses blancheurs
Les seins bandés
Les dents diamants
mordillant un vit en figure de proue.
L’archet n’en finit
pas jusqu’aux soupirs ultimes.
Les cordes pleurent
des larmes.
Une passacaille sur
la lagune.
La plume de l’oiseau
de proie.
Jouissance et
douceur.
Ce fut la tienne.
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