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samedi 27 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
mercredi 24 septembre 2014
LES CHEMINS DU SILENCE
JEAN MARTIN ROCH LES CHEMINS DU SILENCE JEAN MARTIN-ROCH (1905 -1991)
Natif d'Aix-en-Provence, originaire d'une famille modeste, il est vite attiré par le milieu artistique. Autodidacte, très observateur il se nourrit d'oeuvres muséales. Ses voyages autour de la Méditerranée puis en Argentine façonnent son goût pour l'architecture, la sculpture, comme la peinture.
Ami d'Arbus, oscillant entre sa Provence, Londres et Paris - de haute stature, à l'apparence vestimentaire singulière, il est introduit dans la sphère artistique et intellectuelle entre les deux guerres à Montparnasse ; il y côtoie les plus grands. De cette période date ses acquisitions principales d'archéologie auprès des grands marchands d'art. Éprouvé par la guerre, il collabore avec Arbus pour l'édification d'un phare au large de Marseille, puis pour la décoration de paquebots. Mais c'est surtout l'achat en 1951, du domaine de Pierredon au coeur du massif des Alpilles, d'une ancienne abbaye chalaisienne, qui oriente sa vie, son oeuvre.
Pour Martin-Roch, sa vaste et authentique demeure a nourri son âme de collectionneur, de peintre. Les 10 oeuvres suivantes livrées à Cheverny par son fils, ont été choisies avec soin. Elles attestent de son goût comme de sa vaste culture.
Les expositions de la galerie Gastou à Paris en 2007, celles de 1936 à la galerie Renou-Colle, et au Musée Cantini, ouvrent la voie à une rétrospective Martin-Roch au musée Saint-Rémy de Provence très prochainement. |
lundi 22 septembre 2014
COURSE AFRICAINE
COURSE AFRICAINE
m’ étreignent
les astres et déchirent ma peau fragile en souffrance
les ailes fragiles des chevilles saignent
le rythme soutenu d’une musique en forêt profonde
elle court celle qui parcourt les vallons et les monts
rocailleux
m’étreignent
les astres d’une journée trouble et troublée par les orages
et les éclairs
la pluie chaude le long du rachis
une sève d’amour
et mes pensées
la nuit quand la lune se cache.
©christiancazals
UNE BARQUE LA NUIT. AU TYMPAN DE LA TERRE OU LES AILES FLEURISSENT
Extrait de Jean Philippe SALABREUIL
Les paupières déplissées l'eau nocturne
enveloppe des yeux clairs dans le ciel
sus un souffle du temps creux qui retourne
a des astres bleus dans le noir sommeil
s'y apaise un frais visage d'amante
ma rivière en son lit d'étoiles blanches.
Les paupières déplissées l'eau nocturne
enveloppe des yeux clairs dans le ciel
sus un souffle du temps creux qui retourne
a des astres bleus dans le noir sommeil
s'y apaise un frais visage d'amante
ma rivière en son lit d'étoiles blanches.
J.Ph SALABREUIL |
Merci à Cedric Morgan, poète et romancier, de nous avoir fait connaître le poète Jean Philippe SALABREUIL, tôt disparu.
SALABREUIL JEAN-PHILIPPE(1940-1970)
Né le 25 mai 1940
à Neuilly-sur-Seine, Jean-Pierre Steinbach – qui prit le pseudonyme de
Jean-Philippe Salabreuil – meurt à Paris le 27 février 1970. Trois
recueils de poèmes constituent son œuvre : La Liberté des feuilles (1964) – dont le
titre est tiré d'un hémistiche emprunté à René-Guy Cadou – est remarqué
par Jean Paulhan et obtient sur manuscrit, grâce à ce dernier, le prix Félix
Fénéon en 1963, puis le prix Max Jacob. Ce seront ensuite Juste retour d'abîme (1965) et L'Inespéré (1969). Après une licence en droit,
Salabreuil travaille pour le C.N.R.S. et prépare une thèse sur « Les
Coutumes africaines ». Il fait de nombreux séjours en Afrique où il
occupera même un poste de conseiller du ministre de l'Éducation congolais. La
poésie, comme il le confiera dans un texte en prose adressé à Claude Michel
Cluny et qu'il appelait ses Commentaires
lyriques, est une entreprise où les possibilités même de vivre sont
en jeu : « Il est un dangereux point de l'esprit créateur. Celui où
l'écriture n'étanche plus mais aiguise la soif de l'absolu et commence une
lente chute vers le vide et le silence. » Le poème est comme le lieu où la
vie fait l'expérience de ses limites, s'épanche et se reprend dans le chant.
Dans La Liberté des feuilles, Jean-Philippe Salabreuil
cherche son identité, il s'invente un nom propre (« Saint François et La
Fontaine / Essenine et Supervielle ! / C'est ce chien de Salabreuil / Avec
sa pelisse en deuil / Qui vous jappe cantilène »), se cherche des
ancêtres, imite les poètes baroques ; le chant se fait parfois grinçant
mais sans jamais perdre sa fluidité. La rythmique est savante, toujours
imprévue, sans égard pour ce qui se fait à l'époque en poésie. La présence de
la nature est partout sensible : les éléments, les animaux, les anges, les
fleurs, les présences féminines, les étoiles dansent un ballet mi-réel
mi-fantastique, léger et grave – « grave à la manière d'une maladie
sans doute ».
Extrait de ENCYCLŒPEDIA
UNIVERSALIS
Roman de Cedric MORGAN
UNE FEMME SIMPLE ( Grasset ). La vie des bretonnes du peuple.
Autres romans chez PHŒBUS
Cedric MORGAN |
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