vendredi 22 mai 2015



Poésie du guerrier.


balbutiements
cadavres jonchant le sol
herbe et rosée
roches effritées.
suspendus aux pieux des lambeaux de cuir chevelu
sanglants,      
arrachés au jeune tambour blond
dans la marche du combat
âpreté et gesticulations de la lutte.

Errance du guerrier
entre les ruines
les chemins creux aux ornières en rigole de sang,
cadavres en putréfaction des animaux de trait encore soutenus par les bras des canons.
Une larme sur son visage.

©christiancazals2015

jeudi 21 mai 2015

Permalien de l'image intégrée
Ancien outil de pierre découvert au Kenya


1° Prix des ÉROTIDES 2011



L’oriflamme.


Une oriflamme
La toison rougeoyante parsemée
De pierres bleues
D’épines sanglantes
Fendue verticalement
Elle se dresse à l’horizon
Appelle le guerrier
Lui fait courber la tête
Jouit de sa force de bête
Et le laisse pantois
Dans l’ombre des charniers
Des vallons bouleversés
Des ferrailles dispersées.

Seul l’homme peut ainsi se courber.

Le Premier Prix européen de Poésie des Érotides 2011 a été décerné à Christian CAZALS et Camille de ARCHANGELIS ( ex-aequo ).

En ce qui concerne l'ouvrage de Christian Cazals  ( LUNES ) il fera l'objet d'une édition assortie de gravures , dessins ou photos originales.
1° Prix de Poésie Érotique

mercredi 20 mai 2015

Mort de Garcia Lorca Fusillé

MORT DE GARCIA Lorca


Son ultime poème 

C'est quoi l'homme sans liberté
O! Mariana dis moi
Dis moi comment puis je t'aimer
Si je ne suis pas libre, dis moi
comment t'offrir mon cœur
S'il n'est pas à moi.




LES PIERRES RONDES ©christiancazals

Les pierres rondes

lisses
grises
veinées de blanc.
L’énergie d’il y a des milliers d’années
du loin de la terre
cette pierre roulée par le torrent
l’eau écumante chante
j‘ai ce souvenir
d’enfant sauvage
il est nu jusqu’au ventre
les truites glissent
au creux du genou
et sous les pieds
la douceur minérale
charriée par le glacier
du sommet volcanique.
L’ enfant s’accroupit
ses mains glissent sur la sphère.
La paume d’une petite main
ça luit
pour l’enfant c’est de l’or
il pense
je suis l’orpailleur des montagnes.
La pierre ronde
qu’il lance
projection du corps
le regard suit.