samedi 20 avril 2013

LES RÊVERIES DU JEUNE BÉDOIN

Espérer
sous la lune écartelée
l'ange nu dans le soleil matinal.
Six heures le matin / l'été. Six o'clock!
Une roche plate bordée de lichens gris argent.
Carrefour d l'Odéon attendre espérer l'amour
définitif.
Attendre et se consumer
Élargir le ciel écarter les nuages
S'allonger sur le sable et attendre la caravane
Boire l'eau du puits
Flatter le mufle de la gazelle
Lécher ses fines pattes d'argile
La voir bondir
Attendre l'Ange...


Sang répandu dans la boue et la neige
Attendre la fleur étoilé
Le rouge est mis
STOP!!
Attendre et s'endormir dans les bras de l'Ange.

Ed. In Octavo
©christian cazals

jeudi 18 avril 2013

PÈLERINAGE de SAINT - JACQUES

J'ai marché sur les sentiers rocailleux
un grand soleil posé sur le cœur
dans l'immensité du ciel le cri du vautour.
ça chantait dans mon cerveau.
Toi.
Qui m'accompagne.

*


Vénus émergea du silence de la lune
Une échelle posée contre la voûte étoilée
L'attraction finale
Chute spiralée de l'étoile du Berger.


Patient pèlerin sur la route de feu il posa contre
son cœur l'étole d'Éole recouverte de poussière
d'argent.

   
Son enfant petite princesse pleure la lune rousse
le chœur des pénitents étire son chant funèbre
dans la nef aux senteurs de cierges d'encens
et de sueurs monacales.


lundi 15 avril 2013

GRAND BAOBAB - CASAMANCE






IMGP0269

LE PORTILLON _ SANG ÉCOULÉ _





L'acanthe, feuille de rose rouge née de la pâmoison d'une colombe
chant de l''oiseau apeuré
blotti dans la pierre creuse du rempart
cris vengeurs des aigles à la cime des arbres alentours
l''heure crépusculaire
le moment de tous les dangers
des forces occultes en route pour une guerre éternelle
les centaures se dressent les uns contre les autres
les blancs et les noirs
les rouges feu et les gris pommelés
Un déluge de bombes
Des fissures pestilentielles
Les gaz pétrifient les corps
dans les encoignures des terrasses des maisons de village
l''acier surchauffé par la vitesse
le passage entre les nuages
white birds on my hair
et leur bec cramoisi
the small dust road is slippery
this is war and my heart bleeds.
C'est la guerre et mon cœur saigne.
Un portillon de bois rafistolé,
le bas du chemin,
lechant des cigales
and the sun on my face
I'm cold
J'ai la main droite sur mon flanc douloureux.
Elle est rouge du sang écoulé de mon corps.



dimanche 14 avril 2013

LA NUIT... LE SONGE




Une route longe le précipice
et le vertige
l'impressionnante douleur au ventre
pourquoi sans cesse ton visage contre  le mien?

Les larmes couleront plus facilement quand
mes doigts pénétrant sous la terre
découvriront le fin reflet de l'ange,
griffé par le temps
et certainement endormi à jamais

©christian cazals



LE HASARD

LE HASARD C'EST LA FORME QUE PREND DIEU POUR PASSER INCOGNITO.

Jean COCTEAU