vendredi 24 août 2012

NOTRE MONDE. Triptyque de STEEVE

NOTRE MONDE  -  STEEVE  Peintre Marseillais

NOTRE MONDE

by *boucherif
      
      Une rencontre fortuite au bistrot des Arts de la Cité Provençale de Saint Rémy de Provence.
      Steeve et Peter. Deux déjantés. Chargés au max. Parlant avec volubilité de la Clinique Saint Paul un des séjours de Vincent.
      Et Steeve le plus bavard, originaire de Marseille me parle de son triptyque que nous appellerons Notre Monde.
      Il me demande avec autorité de présenter cette œuvre dans notre galerie "Les Lieux Garance".
      Ce travail de jeune peintre nous le présenterons tout un été, avec ses défauts d'Atelier mais aussi avec ses passions que de nombreux visiteurs apprécient.
      Cette œuvre est présentée avec un fond musical qui nous emporte dans un autre monde, étrange et mystique. La musique est de Philip Glass.
      Nous ne sommes pas loin du regard du sourd.
      En alternance était présentée la réalisation du sculpteur Peter.
      Les images de certaines de ses sculptures seront présentées ultérieurement.
      
      ©boucherif

jeudi 23 août 2012

LE BLEU DU CORPS

LE BLEU


. Le Bleu

Se plonger dans le bleu

poudre bleu sulfate

le bout des doigts le bleu poudré,


des filaments bleus parcourent le corps

seins lourds d'une madone,

le corps gelé

les lèvres du noyé sont bleues

et le cri étouffé lui impose un rictus.

Bleu du ciel

Le ciel est parcouru dans son immensité par les cigognes voyageuses.

L'œil bleu.

Boire du bleu

savourer le froid de la liqueur bleue.

La poudre bleue diluée se transforme en encre,

sur le cahier d'écolier

le liquide trace les rythmes de la vie de l'écolier.

Se plonger dans le bleu profond des abysses.

Le cerveau se partage.

Immense dédale, chemin escarpé montant vers le bleu d'une pensée sans limite.

Plaisir du Bleu

Et du corps peint en bleu.


*
©boucherif





LE BLEU DU CORPS

mercredi 22 août 2012

SES YEUX D'ARGILE

Ses yeux d'argile,
FISSURE,
Profonde éveillée au sein des volcans et des profondeurs lacustres
Des yeux d'argile parsemée de pierres de lune,

BLEU insondable
lumineux
alangui  dans les abysses séculaires.

Mon regard parcourt la faune sauvage des ardeurs carnassières
Mon regard parcourt la flore étrange, sous marine et silencieuse,
Mon regard parcourt la roche dentelée, meurtrière, parfois sanglante,
Mon regard parcourt l'étendue de sable,
Mon regard parcourt le goémon,
L'enfant noyé enchaîné aux algues des grottes sous-marines.

Son bleu est d'aveugle.
Son regard d'amante.
Ses caresses parfumées.

Une jouissance incontrôlable.


©boucherif

mardi 21 août 2012

INGRES et ÉROS. LA GRANDE ODALISQUE

Durant son séjour à la Villa Médicis, Ingres définit trois types de traitement du corps féminin.
La femme est assise de dos, dans une nudité intégrale, accoudée sur son bras gauche dans l'attente de l'amour. Un foulard ceint sa chevelure et un linge fin la couvre avec délicatesse., linge paré de perles fines.
Un accessoire oriental et érotique à la fois est représenté par un chasse-mouche.
Il déclinera cet univers érotique dans toute son œuvre.
La grande odalisque, de dos et accoudée sur son bras gauche tient son mollet gauche de sa main droite.
Elle évoque ainsi l'attente de l'amour.
Le troisième modèle représente la femme martyrisée, humiliée et soumise dans un paysage romantique et lunaire.
Le tableau représenté ici est le foulard dans la chevelure ainsi que les perles fines.

Noter le travail de la copiste CATIA CAZALS. École de Saint Rémy de Provence.




DÉTAIL DE LA GRANDE ODALISQUE

lundi 20 août 2012

LIBÉRATION. 1981. Agence AFP. DÉPART POUR LA PALESTINE




Huile sur toile de Catia CAZALS d'après une photo de l'Agence AFP.
Atelier Catia Cazals  Saint Rémy de Provence.

Des renseignements plus approfondis seront fournis ultérieurement.