vendredi 19 juillet 2013

UNE MUSE... UNE TROMPETTE Ibrahim MAALOUF chant d'amour et d'espoir.


TERRE DE COMBATS

J'écoute répéter"ad libitum" cette phrase dans la nuit chaude, parfumée, d'un BEYROUTH échauffé.
" C'est l'heure.... C'est l'heure....."
Un murmure.
Des longs cheveux souples caressent mon front, mes paupières encore pleines de sommeil, mon torse et mon ventre,
La muse qui m'accompagne me fait savoir qu'aux premières lueurs de l'aube il faut s'approcher du bord de la terrasse, écouter les combats de rue, les bombardements venus des navires ancrés au large, les cris de détresse d'enfants jetés à la rue. La fumée acre des combats, des incendies irrite ma gorge, une angoisse étrange fait battre mon cœur et des larmes perlent sur mes yeux.
La muse qui m'accompagne me fait savoir qu'il faut prier.
Rendre compte plus tard des atrocités.
Et soudain une gerbe de feu.
L'odeur de l'essence répandue
Les véhicules déchiquetés
Le quartier du marché aux fruits dévastés 
Une foule saisie d'effroi. 
La terrasse de l'hôtel HILTON,
Je vis dans ce lieu depuis le début des hostilités, caché par des tentures aux couleurs du désert,
Et pour accéder à ma cache un labyrinthe d'escaliers, de chambres éventrées,
de corps amoncelés qu'il faut enjamber. 
La foule apeurée, hurlante,s'engouffre dans le labyrinthe,
Se piétine....
« REGARDER LA MER C'EST REGARDER LE TOUT »



Marguerite duras


<a href="http://www.dailymotion.com/jwatch_201" title="">Les vidéos de jacqueline waechter, sur Dailymotion</a><script type="text/javascript">(function(){var d = document, L = d.getElementsByTagName('a'); l = L[L.length - 1], i = d.createElement('iframe');i.src = 'http://www.dailymotion.com/badge/user/jwatch_201?type=carousel'; i.frameBorder = 0; i.scrolling = 'no'; i.width = '300px'; i.height = '376';l.parentNode.replaceChild(i, l);})();</script>

mercredi 17 juillet 2013

Pour A.H... Mon cœur est une roue dentée

A H

Mon cœur est une roue dentée
Celle qui s'enchaîne sur le pignon,
Des larmes étreignent la gorge
et le sang ruisselle.
Un mouvement infini, perpétuel
Comme le cœur bat.
La roue denté entretient ma vie
qui est inscrite en gris perle
sur le fronton de la pensée:

« mon usine à rêves »


Parfois elle grince parce que usagée.
Enfant j'aimai interrompre ma promenade et stationner sur le bord d'un canal, il y avait une grosse roue à godet, le courant se chargeai de les remplir, ainsi la roue tournait et la force de la rotation alimentait le petit village de montagne en énergie électrique.
Ma roue dentée te transmet l'énergie qui cherche refuge
dans tes paroles,
ton regard,
la douceur de tes gestes.
©christiancazals

UN BUISSON ARDENT

Un Buisson Ardent

Moment de Grâce.
Le corridor sombre débouche sur une vallée inondée de soleil.
Le soleil d'une vie.
C'est un moment de grâce,
Aux alentours les roches sont dispersées
En éboulis,
Se dressent et parfois cachent le rayon solaire
inondant ton visage.

Le buisson est vert, un vert lumineux parsemé de boules rouges.
Les ronces parfois retiennent la soie de la djellaba, font une déchirure mystérieuse, écorchent les lieux secrets de ton corps et laissent s'épancher
un filet de sang.

Le silence est sacré.
Un moment de recueillement.
Toi.
Étendue. Offrande.




mardi 16 juillet 2013

MISSION



Mission


Il y eut un grondement sourd sous le pas du dromadaire blanc
Il y eut une fissure et le sable s’infiltra
Il y eut le guerrier au visage voilé
Il y eut Ibrahim
                         l’enfant nu au sommet de la dune
IL y eut… IL y eut…
PRÉMICES DU VENT DE SABLE
                         la source d’eau fraîche nommée point 0
Il y eut un combat
Il y eut le vent de sable
                         et l’oued en furie
                         car les éléments se déchaînèrent
Il y eut la carcasse de l’aéroplane des Forces Unies abattu en plein vol
Il y eut un no man’s land
                         et le silence après la lutte acharnée
Il y eut le grand lac asséché
                         et les cadavres immergés sous la mangrove
Il y eut les longues colonnes de réfugiés
                         décharnés
                         les yeux troublés par la fièvre du désert
Il y eut l’étreinte d’un homme et d’une femme
                         Cachés dans les fourrés de l’oasis
                         accouplement interdit cachés par les buissons d’épineux
Il y eut l’appel du muezzin
                         répercuté des sommets rocheux au cœur des gorges et des vallées lointaines
Il y eut la caravane marchande
Il y eut l’immensité des ergs et la souffrance du trajet
Il y eut des pleurs
Il y eut des cris et des lamentations
Il y eut la mort d’Ibrahim
Il y eut le recueillement des hommes.       

lundi 15 juillet 2013

ENFIN le BLEU



Enfin le bleu



Des larmes perles
Alors elle déplie son corps
Qu’elle avait en merveilleuse plante
Le froid de la mort
Accentuait la rigidité de ses formes
Le petit matin
Un bleu profond
Laissait la pleine lune
 Inonder la couche
Voletait la moustiquaire
Le chant des oiseaux nichés dans les falaises
Elle sentit la douceur d’une main.

Un souffle.

Marina ABRAMOVIC Performance MOMA


Il n'y a pas à faire semblant d'être un artiste, il n'y a qu'a être passionné. La passion elle même est un art.

leona Snow

dimanche 14 juillet 2013

LES ATELIERS DU VERRE

Les Ateliers du Verre. Mélanie CORNU



L' Atelier du Verre est situé au 1 rue L. Estrine à Saint Rémy de Provence, au cœur du centre historique de cette ville d'Art. 

Georges GROSZ

Georges GROSZ
" Difficile de savoir pourquoi, mais quand on les regarde mieux, les êtres humains et les choses vous apparaissent mesquins, laids et souvent d'une ambiguïté absolue".

Geoges GROSZ