De la part de Hanène Berranaïa |
samedi 23 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
Paix sur le corps de l'enfant et dans l'âme d'Ibrahim.
Ibrahim |
Paix dans l'âme d'Ibrahim. Regarde son visage. C'est celui d'un ange. Il était tellement dans la joie de pouvoir aider la résistance.
C'était aujourd'hui son premier jour de combat.
Préparons son corps pour qu'il puisse être vu par sa mère.
Va me chercher de l'eau et un linge propre.
Depuis ce matin il faisait trop beau, trop calme. Je sentais en moi des vibrations étranges. Celles que je ressens quand de grands moments vont arriver.
Je ne vois pas avec mes yeux ou si peu. Mais mon cœur parle et vibre avec le cœur du monde.
(Balthazar apporte une cuvette d'eau et un linge. Toilette d'Ibrahim).
Balthazar:
Messager en cet instant qui devrait être un moment de recueillement pardonne mes paroles et mes questions.Tu es venu portant le corps de mon frère. Les soldats surveillant la chicane ont-ils pu t'apercevoir. Vont-ils te reconnaître plus tard.
Tu vas peut-être mettre en danger notre groupe. La libération de notre pays est importante. Maintenant que le tyran a disparu, fuyant les envahisseurs, notre peuple veut retrouver sa liberté. Montrons au monde notre force et notre stabilité. Rien ne doit entraver notre action.
(Tout en disant ces mots Balthazar a pris part à la toilette mortuaire. Il serre Ibrahim dans ses bras et lui caresse le visage. Le messager se cache le visage et se courbe vers le sol.
Découpe de lumière dans le fond de la scène. Apparition du visage de la mère puis du corps dans son ensemble.
Son texte débute par un long gémissement qu'il conviendra de découvrir au cours des répétitions de façon à éliminer tout pathos.)
Enfin te voila mon fils, dit-elle, et dans quel état.
Dieu vient de t'emporter. C'est sa décision.
Va me chercher de l'eau et un linge propre.
Depuis ce matin il faisait trop beau, trop calme. Je sentais en moi des vibrations étranges. Celles que je ressens quand de grands moments vont arriver.
Je ne vois pas avec mes yeux ou si peu. Mais mon cœur parle et vibre avec le cœur du monde.
(Balthazar apporte une cuvette d'eau et un linge. Toilette d'Ibrahim).
Balthazar:
Messager en cet instant qui devrait être un moment de recueillement pardonne mes paroles et mes questions.Tu es venu portant le corps de mon frère. Les soldats surveillant la chicane ont-ils pu t'apercevoir. Vont-ils te reconnaître plus tard.
Tu vas peut-être mettre en danger notre groupe. La libération de notre pays est importante. Maintenant que le tyran a disparu, fuyant les envahisseurs, notre peuple veut retrouver sa liberté. Montrons au monde notre force et notre stabilité. Rien ne doit entraver notre action.
(Tout en disant ces mots Balthazar a pris part à la toilette mortuaire. Il serre Ibrahim dans ses bras et lui caresse le visage. Le messager se cache le visage et se courbe vers le sol.
Découpe de lumière dans le fond de la scène. Apparition du visage de la mère puis du corps dans son ensemble.
Son texte débute par un long gémissement qu'il conviendra de découvrir au cours des répétitions de façon à éliminer tout pathos.)
Enfin te voila mon fils, dit-elle, et dans quel état.
Dieu vient de t'emporter. C'est sa décision.
jeudi 21 novembre 2013
Cirque Misère
Spectacle tout public à partir de 8 ansAuteur Julien Candy
Pour ce spectacle, Julien Candy continue la recherche qu’il avait initiée avec Le Cirque Précaire
; les émotions et leurs mécanismes, l’homme face à l’amour, à la
modernité, une recherche de vérité, même cruelle. Et toujours présente,
sa poésie des objets ; du papier, des tréteaux, du scotch, une pièce de 2
euros. Jongleur, comédien, musicien, il le sera encore dans Le Cirque Misère
mais il ne sera pas seul. Julien s’est entouré de quatre acolytes ;
musiciens, acrobates, skateur, chanteur d’opéra, il a réuni des
personnalités inventives et des physiques différents ; tout comme ses
objets, il amène au cirque des corps « non-dédiés ».
Et comme des enfants, ils « jouent » à faire du cirque ; comme des enfants c’est tr&
egrave;s sérieux, drôle et parfois violent. En savoir +
| Cirque Misère |
JOAN MIRÓ.
Peintre sculpteur céramiste et graveur se définit en tant que Catalan international.
C'est un des principaux représentant du mouvement surréaliste international
Durant son séjour à New York, il réalise un mur de peinture de 3 × 10 mètres destiné au restaurant de l'hôtel Cincinnati Terrace Hilton, puis illustre le livre L'Antitête de Tristan Tzara. Plus tard, de retour à Barcelone, il reçoit l'aide du fils de Josep Llorens, Joan Llorenç. Miró passe ses étés dans le mas-atelier de la famille Llorens à Gallifa. Les deux compagnons font tous types d'essais de cuisson et de fabrication d'émaux. Le résultat est une collection de 232 œuvresqui sont exposées en juin 1956 à la galerie Maeght de Paris puis à la galerie Pierre Matisse de New York.
C'est un des principaux représentant du mouvement surréaliste international
Durant son séjour à New York, il réalise un mur de peinture de 3 × 10 mètres destiné au restaurant de l'hôtel Cincinnati Terrace Hilton, puis illustre le livre L'Antitête de Tristan Tzara. Plus tard, de retour à Barcelone, il reçoit l'aide du fils de Josep Llorens, Joan Llorenç. Miró passe ses étés dans le mas-atelier de la famille Llorens à Gallifa. Les deux compagnons font tous types d'essais de cuisson et de fabrication d'émaux. Le résultat est une collection de 232 œuvresqui sont exposées en juin 1956 à la galerie Maeght de Paris puis à la galerie Pierre Matisse de New York.
Miró déménage durant l'année 1956 à Mallorca où il dispose d'un grand atelier conçu par son ami Josep Lluís Sert. C'est à cette époque qu'il reçoit la commande de deux murs de céramiques pour le siège de l'UNESCO à Paris. Ceux-ci mesurent respectivement 3 × 15 mètres et 3 × 7,5 mètres et sont inaugurés en 1958. Bien que Miró ait déjà travaillé avec de grands formats, il ne l'avait jamais fait en utilisant des céramiques. Aux côtés du céramiste Josep Llorens, il développe au maximum les techniques de cuisson pour réaliser un fond dont les couleurs et textures ressemblent à ses peintures de la même époqueRebull 5. La composition doit avoir pour thème le soleil et la lune. Selon les paroles de Miró :
« (...) l'idée d'un grand disque rouge intense s'impose pour le mur le plus grand. Sa réplique sur le mur plus petit serait un quart de croissant bleu, imposé par l'espace plus petit, plus intime, pour lequel il est prévu. Ces deux formes que je voulais très colorées, il fallait les renforcer par un travail en relief. Certains éléments de la construction, comme maintenant la forme des fenêtres, m'ont inspiré des compositions en écailles et les formes des personnages. J'ai cherché une expression brutale sur le grand mur, une suggestion poétique sur le petit »
— Joan MiróMal
mercredi 20 novembre 2013
DESCENTE SUR LA SCÈNE
Le corps est accompagné par des femmes au visage voilé.)
Aide moi à déposer le corps de l'enfant sur le sol. Surtout ne fait pas de bruit. Il ne faut pas réveiller la mère pour l'instant. Il est trop abîmé. Égorgé comme un mouton!
Regarde le linge blanc qui me servait d'écharpe.
Regarde l'enfant, regarde son visage, ne dit rien. Tu es habitué au combat, tu as déjà vu de nombreuses victimes déchiquetées. Lui il est entier. Simplement une large ouverture au niveau de la gorge. Ils l'ont pris par derrière, les lâches!
Ce ne sont pas les combattants du pont défendue par la chicane de véhicules incendiés et l'armée d'invasion.
Ce sont des pratiques de boucher. Les brigands échappés des prisons attaquent les passants solitaires, les dépouillent et revendent leur larcin sur le marché. Ils ne sont jamais contrôlés.
Pour Ibrahim il revenait à la nuit, j'étais caché dans une encoignure de porte et malgré ma mauvaise vue j'ai pu les apercevoir dans leur crime.
Ibrahim n'a pas souffert. Il s'est écroulé sans un cri.
Toute la nuit je fais la nuit.
Toute la nuit tu m’abandonnes lentement comme l’eau tombe lentement.
Toute la nuit j’écris pour chercher qui me cherche.
Mot à mot, j’écris la nuit.
Toute la nuit tu m’abandonnes lentement comme l’eau tombe lentement.
Toute la nuit j’écris pour chercher qui me cherche.
Mot à mot, j’écris la nuit.
Alejandra Pizarnik, peu connue et célébrée en France, est presque l’objet d’un culte dans sa patrie, l’Argentine, mais aussi dans le monde hispanophone. Sa noirceur, ses invocations amères, son suicide, auraient pu en faire un poète maudit. Il n’en fut rien, tant elle fut éditée et reconnue de son vivant. Mais la barrière, faite des tessons de la mort, édifiée dans son œuvre, effraie et tient en respect sans doute. Un voile noir couvre ses mots, elle glace et elle bouleverse tout à la fois.
« Ne pas oublier de se suicider. Ou trouver au moins une manière de se défaire du je, une manière de ne pas souffrir. De ne pas sentir. De ne pas sentir surtout » (Journal, le 30 novembre 1962).
La manière sera le suicide, mais jusqu’au bout elle sentira, elle ressentira son « je » écartelé, qui la happe vers le vide. Elle luttera pour circonscrire « l’épave en elle ». Elle aura appelé à jamais, parlé avec terreur et innocence pour pouvoir nommer ce qui n’existe pas. Elle aura su parler comme la nuit, comme elle calcinée d’absolu.
Elle était un poète mystique sans dieu.
J’écris contre la peur. Contre le vent avec des griffes qui se loge dans ma respiration.
Elle était un poète mystique sans dieu.
J’écris contre la peur. Contre le vent avec des griffes qui se loge dans ma respiration.
TIRESIAS
Chariclo et Athéna étaient amies et se baignaient ensemble dans les sources. Un jour le jeune Tirésias se trouvait à la chasse et aperçut les deux amies, nues et prenant leur bain. Il s'approcha et tomba en admiration devant le couple.
C'est alors que la déesse Athéna l'apercevant lui mit la main sur les yeux et Tirésias perdit la vue. Sa mère était désespéré et pour la consoler son amie purifia les oreilles du jeune homme. Cette purification le rendit apte à comprendre le langage des oiseaux et, par eux, à deviner l'avenir. Elle lui donna un bâton de cornouiller qui, tout en le laissant aveugle, lui permit de se conduire comme s'il voyait.
Enfin elle lui donna le privilège de vivre durant sept générations.
mardi 19 novembre 2013
LE CHE
Ernesto Guevara1 (né le 14 juin 1928 à Rosario de Santa Fe, Argentine – mort le 9 octobre 1967 à La Higuera, Bolivie), plus connu sous le nom de Che Guevara ou le Che(prononcé communément /(t)ʃe.ɡe.va.ra/ en français et /t͡ʃe.ɡeˈβa.ɾa/ en espagnol2), est un révolutionnaire marxiste et internationaliste ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu'il a théorisée et tenté d'exporter vers d'autres pays.
Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d'État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans deguérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.
Dans les mois qui suivent, Guevara est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute plus d'une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre, puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte lesdémocrates3, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l'URSS4, et à un rapprochement politique avec le Bloc de l'Est, mais échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.
En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution. Il se rend d'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA5,6,7.
Après sa mort, Che Guevara devient une icône pour des mouvements révolutionnaires du monde entier, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, notamment à cause de témoignages sur de possibles exécutions d'innocents. Un portrait de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde8.
(les sources littéraires sont issues de WIKIPEDIA encyclopédie libre)
(les sources littéraires sont issues de WIKIPEDIA encyclopédie libre)
L'ATTENTE
Il faut attendre et chacun dans ce repaire écoute les moindres bruits venant de la ville.
(L'intensité lumineuse baisse. On comprend qu'à l'extérieur la nuit devient de plus en plus noire. Aspect fantastique de Balthazar se déplaçant beaucoup et très vite. Il observe les mouvements sur la chicane et les différentes ouvertures des immeubles).
Balthazar
Il me sera impossible de prendre un peu de repos tant qu'Ibrahim ne sera pas de retour.
La nuit est maintenant tombée. Il y a des étoiles, la lune, parfois le ciel est traversé de longs cordons lumineux. Je suis inquiet de le savoir seul dans les rues.
Elles ne sont pas sûres et les criminels sont partout.
La chicane est déserte bloquée aux deux extrémités par des carcasses de chars vétustes. Impossible de traverser. Les militaires ont instauré le couvre feu et la nuit ils deviennent très sévères.
Je ne pense pas qu'Ibrahim puisse passer maintenant.
Mère s'est endormie. Je ne l'entend plus s'activer. Elle a beaucoup donné aujourd'hui.
Soutenir nos combattants, les nourrir, riz et bol de thé.
Les soigner, les réconforter.
Mère pour tous sur le front des combats.
Moi aussi je vais prendre un peu de repos.
(Il s'allonge près d'une ouverture symbolisée par un carré de lumière. La lumière baisse encore. Pénombre traversée par des faisceaux lumineux).
*
lundi 18 novembre 2013
FENÊTRES- LA MÈRE ET BALTHAZAR
( suite )
Avec nos résistants je reprendrai la ville. Le soleil baisse de plus en plus il va bientôt basculer derrière l'horizon.
Pourquoi Ibrahim n'est-il pas revenu?
Le grondement sourd, cette respiration profonde qui vient du cœur des habitations s'élève vers notre perchoir. De temps en temps il y a des bruits déchirants, comme des râles, des explosions et beaucoup de fumée.
Puis ce sont les sirènes et leur chant désespéré.
Aujourd'hui journée plus calme. Pas d'explosions peu d'avions, quelques hélicoptères de surveillance.
La ville est en repos.
Comme un vieil animal préhistorique repus et perdu dans ses rêves.
La Mère
Ce soir Balthazar je n'ai rien cuisiné. Journée trop fatigante pour moi.
L'angoisse de savoir qu'Ibrahim est perdu dans la foule à la merci des combattants et des voyous qui traînent dans les rues.
Regarde comme mes mains suent. Elles sont trempées.
Essaye de calmer mon angoisse.
Balthazar:
Balthazar prend sa mère dans les bras, l'étreint, la caresse. NOIR
Chant a capella. Balthazar en avant scène. Il sort ses jumelles et regarde.
La chicane est déserte. Quelques contrôles. Brutaux.
Comment peut-on espérer l'amitié d'un peuple en le traitant pire qu'un chien.
"Je n'aperçois pas Ibrahim et son chariot. Il faut encore attendre".
Alors le soleil disparaîtra et la nuit envahira la ville, submergera les jardins et les grillons entameront leur concert.
Ce sera une grande joie de serrer Ibrahim dans nos bras.
Ibrahim est parti depuis plus de huit longues heures.
Impossible de contacter Ahmed,les lignes téléphoniques sont coupées.
Avec nos résistants je reprendrai la ville. Le soleil baisse de plus en plus il va bientôt basculer derrière l'horizon.
Pourquoi Ibrahim n'est-il pas revenu?
Le grondement sourd, cette respiration profonde qui vient du cœur des habitations s'élève vers notre perchoir. De temps en temps il y a des bruits déchirants, comme des râles, des explosions et beaucoup de fumée.
Puis ce sont les sirènes et leur chant désespéré.
Aujourd'hui journée plus calme. Pas d'explosions peu d'avions, quelques hélicoptères de surveillance.
La ville est en repos.
Comme un vieil animal préhistorique repus et perdu dans ses rêves.
La Mère
Ce soir Balthazar je n'ai rien cuisiné. Journée trop fatigante pour moi.
L'angoisse de savoir qu'Ibrahim est perdu dans la foule à la merci des combattants et des voyous qui traînent dans les rues.
Regarde comme mes mains suent. Elles sont trempées.
Essaye de calmer mon angoisse.
Balthazar:
Balthazar prend sa mère dans les bras, l'étreint, la caresse. NOIR
Chant a capella. Balthazar en avant scène. Il sort ses jumelles et regarde.
La chicane est déserte. Quelques contrôles. Brutaux.
Comment peut-on espérer l'amitié d'un peuple en le traitant pire qu'un chien.
"Je n'aperçois pas Ibrahim et son chariot. Il faut encore attendre".
Alors le soleil disparaîtra et la nuit envahira la ville, submergera les jardins et les grillons entameront leur concert.
Ce sera une grande joie de serrer Ibrahim dans nos bras.
Ibrahim est parti depuis plus de huit longues heures.
Impossible de contacter Ahmed,les lignes téléphoniques sont coupées.
ÉPAVE DANS LE JARDIN PUBLIC |
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