Ibrahim |
Paix dans l'âme d'Ibrahim. Regarde son visage. C'est celui d'un ange. Il était tellement dans la joie de pouvoir aider la résistance.
C'était aujourd'hui son premier jour de combat.
Préparons son corps pour qu'il puisse être vu par sa mère.
Va me chercher de l'eau et un linge propre.
Depuis ce matin il faisait trop beau, trop calme. Je sentais en moi des vibrations étranges. Celles que je ressens quand de grands moments vont arriver.
Je ne vois pas avec mes yeux ou si peu. Mais mon cœur parle et vibre avec le cœur du monde.
(Balthazar apporte une cuvette d'eau et un linge. Toilette d'Ibrahim).
Balthazar:
Messager en cet instant qui devrait être un moment de recueillement pardonne mes paroles et mes questions.Tu es venu portant le corps de mon frère. Les soldats surveillant la chicane ont-ils pu t'apercevoir. Vont-ils te reconnaître plus tard.
Tu vas peut-être mettre en danger notre groupe. La libération de notre pays est importante. Maintenant que le tyran a disparu, fuyant les envahisseurs, notre peuple veut retrouver sa liberté. Montrons au monde notre force et notre stabilité. Rien ne doit entraver notre action.
(Tout en disant ces mots Balthazar a pris part à la toilette mortuaire. Il serre Ibrahim dans ses bras et lui caresse le visage. Le messager se cache le visage et se courbe vers le sol.
Découpe de lumière dans le fond de la scène. Apparition du visage de la mère puis du corps dans son ensemble.
Son texte débute par un long gémissement qu'il conviendra de découvrir au cours des répétitions de façon à éliminer tout pathos.)
Enfin te voila mon fils, dit-elle, et dans quel état.
Dieu vient de t'emporter. C'est sa décision.
Va me chercher de l'eau et un linge propre.
Depuis ce matin il faisait trop beau, trop calme. Je sentais en moi des vibrations étranges. Celles que je ressens quand de grands moments vont arriver.
Je ne vois pas avec mes yeux ou si peu. Mais mon cœur parle et vibre avec le cœur du monde.
(Balthazar apporte une cuvette d'eau et un linge. Toilette d'Ibrahim).
Balthazar:
Messager en cet instant qui devrait être un moment de recueillement pardonne mes paroles et mes questions.Tu es venu portant le corps de mon frère. Les soldats surveillant la chicane ont-ils pu t'apercevoir. Vont-ils te reconnaître plus tard.
Tu vas peut-être mettre en danger notre groupe. La libération de notre pays est importante. Maintenant que le tyran a disparu, fuyant les envahisseurs, notre peuple veut retrouver sa liberté. Montrons au monde notre force et notre stabilité. Rien ne doit entraver notre action.
(Tout en disant ces mots Balthazar a pris part à la toilette mortuaire. Il serre Ibrahim dans ses bras et lui caresse le visage. Le messager se cache le visage et se courbe vers le sol.
Découpe de lumière dans le fond de la scène. Apparition du visage de la mère puis du corps dans son ensemble.
Son texte débute par un long gémissement qu'il conviendra de découvrir au cours des répétitions de façon à éliminer tout pathos.)
Enfin te voila mon fils, dit-elle, et dans quel état.
Dieu vient de t'emporter. C'est sa décision.
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