samedi 7 juin 2014

Chambre de l'esclave.


J'ai senti ta main serrer mon bras.
En méditation dans l'enfilade des cellules ouvertes
Tes doigts étreignaient les muscles sensibles et la respiration devenait courte.
Un halètement accompagnait les soupirs d'il y a trois siècles
encore prisonnier des sols de terre cuite et des murs chaulés sous le fouet.
Étrange cliquetis dans nos oreilles.
Étrange bruissement des pieds se déplaçant sur le sol ensanglanté.
Dans la nuit le chant des négriers.
Peu de lumière. Des cris. Des rires.
Le vent de la mer empeste le rhum.

Cz 

R.I.P (Rest in Poetry) MAYA ANGELOU de Marc Alexandre OHO BAMBE



Je sais

Je sais pourquoi

Pourquoi chante

L'oiseau

En cage



Il chante

Les louanges

Des anges

Et des mères

Courage

Il chante

Le blues

Dans l'âme

La mémoire

En flamme

Les possibles

De l'homme



Je sais

Je sais pourquoi

Pourquoi chante

L'oiseau

En cage



Il chante



Chante

Pour vous

Madame

Femme

Phénoménale



Je sais

Je sais pourquoi

Pourquoi chante

L'oiseau en cage



Il chante

La descente

Aux enfers

De Dante

La métaphysique

De Kant

La liberté

Arrachée

Les rêves

Avortés

Les vies

Violées

Le futur

Voilé



Je sais

Je sais pourquoi

Pourquoi chante

L'oiseau en cage.






SIREFINE DIEDIOU


Lutte des Femmes au Sénégal



Entrainement sur la plage en Casamance.





A l’école primaire, Sirefina Diediou luttaient avec les garçons dans la cour de récréation. Il a fallu beaucoup d’énergie et de patience pour convaincre sa mère de la laisser vivre sa passion. Aujourd’hui la famille de Sirefina l’encourage dans sa carrière d’athlète, mais certaines de ses amies continuent de lui dire qu’ elle va “faire fuir les garçons si elle continue à s'entrainer comme ça”. Sire s’en moque. “J’adore la lutte, j’adore le sport, et j’ai un objectif.”








jeudi 5 juin 2014

SYMBOLIQUE

SYMBOLE SEXUEL?

GALERIE LINARD/ EXPOSITION RÉMY. JACQUIER

 samedi  07 JUIN : EXPOSITION
Vernissage de la nouvelle exposition à la galerie Linard : Remy Jacquier à partir de 17h30
Rémy Jacquier est né en 1972 à Chambéry. Il vit et travaille à Saint-Herblon. Ses gravures sont éditées par l'URDLA.
Bourses, prix, commandes publiques :
2013 : Prix Canson Exposition des lauréats et nominés, Petit Palais, Paris.
2009 : 1% artistique. Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Saint Etienne.
2008 : Prix Lacourrière.
2006 : Bourse Individuelle d’Aide à la Création. DRAC Rhône Alpes.

 Images intégrées 1

mercredi 4 juin 2014

BURROUGHS est principalement connu pour ses romans hallucinés mêlant drogue, homosexualité, et anticipation.
On lui doit l'utilisation littéraire du cut-up qui consiste à briser la cohérence logique.

(à suivre)

BEAT GENERATION



L' ère de BUROUGHS couvre les années 1980 à 1990.

Jean KEROUAC retourna vivre avec sa mère et épousa en 1960 la sœur d' un ami d'enfance.

GINSBERG régna pendant les années hippies.

WILLIAM BURROUGHS/ Traces Optiques


Burroughs
Le plus sombre des 3 anges de sa génération

lundi 2 juin 2014

Photopoème de Jan Petrus/ Photo Roger Ballen


Photo R. Ballen La prison
Le réfectoire

Dans son assiette le repas.

Sardine sèche.
Cuite au soleil une fois dérobée sur l’étal du poissonnier. La prison c’est un bar. Ouvert jour et nuit. Bar de rencontre, le lieu stratégique des mauvais coups, des frictions corporelles, des départs pour les pays lointains, il cache sa nudité derrière la table de bois poli par les frottements des bras, des vaisselles crasseuses, des couteaux avant la chair tailladée. Une cigarette consumée et la cendre sur le genou écarté. Jan Petrus. Bar du Perroquet endormi. Le Cap
(Nous vous proposons de poursuivre la rédaction de ce photo poème en cliquant sur commentaires ou en envoyant un mail : boucherif@sfr.fr
Vos écrits seront scrupuleusement transcrits et protégés.

Poème de Geog TRAKL

Je suis la sensation
la pulvérulence charnelle de sa matière
En moi s'écoule l'absinthe de ses yeux
tellement, je vois la digue qu'elle creuse
dans l'aurore.

Rien ne vérifie le vertige
l'avère
Je tremble en dissident de sa beauté
Seul écuissé
Mon corps
- langue muscle-membre -
tourne sa terre
et, dans la nuit remuante,
surpeuplée,

présente aux portes de son entaille
l'éclat, l'entre,
le jaillissement qui va
divisant le réel et l'apesanteur…

dimanche 1 juin 2014

Peut-être se jeter à l'eau....

Il se souvient


 le parc, les arbres dégoulinant, le chat tapis dans un fourré épais de boules rouges,



                    sa démarche.
                    Le désir, en lui, le battement de cœur en arrivant à sa hauteur,
                    lui parler.

                    Il la dépasse. Ne tourne pas la tête.
                    Mais s'ATTACHER
                    Un lien, une passerelle jetée entre les deux,
                                                                                    de bois imputrescible
                                                                                    indestructible.


Le bistrot, les viennoiseries qu'il dédaigne, cette musique qui le trouble, ça se bouscule dans sa tête maintenant
pendant sa balade solitaire sur le pavé parisien.
Il marche en somnambule.
C'est l'île St Louis.
Descend sur les quais de son enfance
Mouille et salit son imper en se posant, les jambes pendantes.
Son regard se trouble.
Une Seine grise, un flot rapide,
des remous,
les branchages au fil de l'eau.

Elle est un peu haute, il pense.
Une péniche chargée de sable remonte le cours du fleuve...