Je viens de terminer la lecture de l’éditorial du
numéro de Beaux Arts écrit par Fabrice Bousteau. La question était : « Pourquoi la
Télévision rend - elle l’art contemporain si caricatural ? » Il
nous parle d’un constat effrayant : « En France l’Art occupe
moins de temps d’antenne à la télévision que trente ans auparavant. Cela alors
que le nombre de chaînes a explosé ! »
« La télévision est devenue une machine à
abêtir et cela explique cette diminution alors que le nombre d’artistes, de
galeristes, d’expositions temporaires, de collectionneurs ne fait qu’augmenter.
La télévision ne vend que des produits de
consommation de masse comme le déclarait en 2004 le PDG de TF1 Patrick LE LAY.
Pour qu’un message publicitaire soit perçu il faut
que le cerveau du téléspectateur soit libre. »
L’art est complexe. Il suppose une exigence et de
l’attention.
« L’art contemporain est devenu un marché
mondial spéculatif et il atteint parfois des prix obscènes. Des nouveaux riches
sont à sa tête. Le marché de l’art a explosé. C’est le lieu d’une comédie
sociale et de ses stratégies marketing et de ses indécences. »
J’ai survolé cet article et je n’ai pu qu’essayer
de vous transmettre l’essentiel.
Je vous conseille d’acquérir le numéro d’Octobre de
Beaux Arts. Ainsi vous pourrez lire la totalité de l’éditorial, l’étudier,
l’analyser et en retirer la substantifique moelle.
Christian Cazals