BIBLE ÉTHIOPIENNE ET ÉCRITURE |
samedi 27 octobre 2012
mercredi 24 octobre 2012
PEINTURE ÉTHIOPIENNE
La peinture éthiopienne est fortement marquée par le christianisme orthodoxe éthiopien, nombreuses sont les représentations de scènes bibliques, de saints et de peintures ornant entre autres les parois des églises.
Avant le XVe, la peinture éthiopienne est esthétiquement proche de la peinture byzantine par l'intermédiaire de l'art chrétien de l'Égypte copte. Les œuvres les plus anciennes sont marquées par l'absence de recherche de réalise; la pose des personnages est frontale, solennelle et impassible, on ne trouve aucun relief et aucune partie de paysage ou aucun architecture permettant de localiser la scène et ceci surtout dans les peintures murales. Jusqu'à la fin du XIVe, les habits et les visages sont schématisés géométriquement, il arrive également que les yeux soient exagérés.
À partir du XIVe et XVe, la peinture évolue, les personnages sont représentés de trois quarts, arbres et architectures font leur apparition; enfin, les dessins et les couleurs se raffinent et s'efforce d'améliorer l'aspect décoratif. Pendant le XVe, les premières influences européennes se font sentir.
Au début du XVIIe, l'Éthiopie sortait d'une période de guerres et d'invasions pendant laquelle de nombreux monastères et églises ont été détruits; le pays se replie alors sur lui-même notamment après l'expulsion des jésuites. Sous le règne de Fasilides, après l'établissement de Gondar comme nouvelle capitale de l'Empire éthiopien, divers châteaux et églises seront construits. La peinture de l'époque gondarienne reprend l'esthétique des XIVe et XVe. Les églises circulaires étant de plus en plus nombreuses, les espaces à orner s'offrant aux peintres sont plus vastes, ceux-ci vont d'ailleurs favoriser une peinture grandiose. Désormais, les toiles sont peintes dans les ateliers pour ensuite être collées sur les murs alors qu'auparavant la peinture était réalisée directement sur la pierre ou bien à fresque. Les personnages et les scènes représentées indiquent un développement du registre iconographique. À l'époque de Fasilides, une nouvelle esthétique est créée et un nouveau personnage apparaît, d'abord sur les murs puis dans les livres. Ses yeux demeurent grands, la bouche est bien dessinée et le nez toujours longs. Le personnage est soit barbu, soit son visage finit en pointe, le front est dégarni. À cela s'ajoute une caractéristique nouvelle: le parallélisme des plis des vêtements. Les personnages ne se limitent plus à une pose frontale, ils s'orientent légèrement l'un vers l'autre laissant imaginer de possibles discussions entre eux, ceci amène une certaine vitalité à la peinture. Les couleurs utilisées sont le vert, le jaune, le rouge, le gris, le marron et le bleu. Ces nouvelles tendances se manifesteront également dans les manuscrits, tels que ceux de la collection des Miracles de la Vierge.
Après 1730, l'art pictural perd progressivement son élégance et son aspect raffiné et tend vers une polychromie criarde. Les œuvres sont de plus en plus réalistes et inspirées par la peinture européenne, probablement arrivée en Éthiopie par l'Inde grâce aux relations étroites entre les deux pays.
Avant le XVe, la peinture éthiopienne est esthétiquement proche de la peinture byzantine par l'intermédiaire de l'art chrétien de l'Égypte copte. Les œuvres les plus anciennes sont marquées par l'absence de recherche de réalise; la pose des personnages est frontale, solennelle et impassible, on ne trouve aucun relief et aucune partie de paysage ou aucun architecture permettant de localiser la scène et ceci surtout dans les peintures murales. Jusqu'à la fin du XIVe, les habits et les visages sont schématisés géométriquement, il arrive également que les yeux soient exagérés.
À partir du XIVe et XVe, la peinture évolue, les personnages sont représentés de trois quarts, arbres et architectures font leur apparition; enfin, les dessins et les couleurs se raffinent et s'efforce d'améliorer l'aspect décoratif. Pendant le XVe, les premières influences européennes se font sentir.
Au début du XVIIe, l'Éthiopie sortait d'une période de guerres et d'invasions pendant laquelle de nombreux monastères et églises ont été détruits; le pays se replie alors sur lui-même notamment après l'expulsion des jésuites. Sous le règne de Fasilides, après l'établissement de Gondar comme nouvelle capitale de l'Empire éthiopien, divers châteaux et églises seront construits. La peinture de l'époque gondarienne reprend l'esthétique des XIVe et XVe. Les églises circulaires étant de plus en plus nombreuses, les espaces à orner s'offrant aux peintres sont plus vastes, ceux-ci vont d'ailleurs favoriser une peinture grandiose. Désormais, les toiles sont peintes dans les ateliers pour ensuite être collées sur les murs alors qu'auparavant la peinture était réalisée directement sur la pierre ou bien à fresque. Les personnages et les scènes représentées indiquent un développement du registre iconographique. À l'époque de Fasilides, une nouvelle esthétique est créée et un nouveau personnage apparaît, d'abord sur les murs puis dans les livres. Ses yeux demeurent grands, la bouche est bien dessinée et le nez toujours longs. Le personnage est soit barbu, soit son visage finit en pointe, le front est dégarni. À cela s'ajoute une caractéristique nouvelle: le parallélisme des plis des vêtements. Les personnages ne se limitent plus à une pose frontale, ils s'orientent légèrement l'un vers l'autre laissant imaginer de possibles discussions entre eux, ceci amène une certaine vitalité à la peinture. Les couleurs utilisées sont le vert, le jaune, le rouge, le gris, le marron et le bleu. Ces nouvelles tendances se manifesteront également dans les manuscrits, tels que ceux de la collection des Miracles de la Vierge.
Après 1730, l'art pictural perd progressivement son élégance et son aspect raffiné et tend vers une polychromie criarde. Les œuvres sont de plus en plus réalistes et inspirées par la peinture européenne, probablement arrivée en Éthiopie par l'Inde grâce aux relations étroites entre les deux pays.
mardi 23 octobre 2012
EXTRAIT DE LITTORAL écritures Lacaniennes
Sigmund Freud sans barbe.
Le tableau vit le jour à l'incitation de Paul Federn. Il était destiné à être le cadeau de mariage pour Mathilde, la fille ainée de Freud. Celle-ci, en larmes, refusa le tableau et il fut redonné à Paul Federn qui le suspendit au-dessus de son divan. A cet endroit-la,il dérangea Edoardo Weiss dans ses associations psychanalytiques et Federn le cacha derrière un coffre.. En 1938 il fut amené à New York mais il avait des trous causés par des mites. Federn demanda à l'artiste Mopp, qui était aussi venu à New York, ce que coûterait sa restauration. Il demanda 300 dollars ce qui en 1938 était beaucoup d'argent. Le tableau retourna donc derrière un coffre.
Dans son testament, Paul Federn le légua à Marie Bonaparte. Mais elle le refusa et le redonna à la Société psychanalytique de New York.
Les présidents en étaient Nunberg et Löwenstein qui tous deux refusèrent de le suspendre et le renvoyèrent.
Il retsa ainsi emballé dans la cave de l'Institut. Edoardo Weiss attira l'attention de la Commission du Centenaire ( de la naissance ) de Freud sur ce tableau. Il fut sorti, restauré, et montré à l'exposition du Centenaire en 1956. Puis il fut suspendu dans la bibliothèque Brill de l'Institut.
Dans les années 80, prêté par New York, il fut montré lors d'une exposition su l'empereur François-Joseph qui eut lieu dans le château de Grafenegg près de Vienne.
Le tableau vit le jour à l'incitation de Paul Federn. Il était destiné à être le cadeau de mariage pour Mathilde, la fille ainée de Freud. Celle-ci, en larmes, refusa le tableau et il fut redonné à Paul Federn qui le suspendit au-dessus de son divan. A cet endroit-la,il dérangea Edoardo Weiss dans ses associations psychanalytiques et Federn le cacha derrière un coffre.. En 1938 il fut amené à New York mais il avait des trous causés par des mites. Federn demanda à l'artiste Mopp, qui était aussi venu à New York, ce que coûterait sa restauration. Il demanda 300 dollars ce qui en 1938 était beaucoup d'argent. Le tableau retourna donc derrière un coffre.
Dans son testament, Paul Federn le légua à Marie Bonaparte. Mais elle le refusa et le redonna à la Société psychanalytique de New York.
Les présidents en étaient Nunberg et Löwenstein qui tous deux refusèrent de le suspendre et le renvoyèrent.
Il retsa ainsi emballé dans la cave de l'Institut. Edoardo Weiss attira l'attention de la Commission du Centenaire ( de la naissance ) de Freud sur ce tableau. Il fut sorti, restauré, et montré à l'exposition du Centenaire en 1956. Puis il fut suspendu dans la bibliothèque Brill de l'Institut.
Dans les années 80, prêté par New York, il fut montré lors d'une exposition su l'empereur François-Joseph qui eut lieu dans le château de Grafenegg près de Vienne.
FREUD sans barbe de Max Oppenheimer
Portrait à l'huile de Freud sans barbe réalisé par Max OPPENHEIMER |
DOCUMENT
Ce
portrait est apparu dans son actualité lors de la discussion de
l'exposé d'Ernst Federn au deuxième congrès de l'école lacanienne
de psychanalyse, le 28 Mai 1992 à Strasbourg.
Jean
Allouch posa à Ernst Federn la question de savoir si la façon dont
il définissait la psychanalyse laissait ouverte la possibilité
qu'elle fût un savoir ésotérique.
Ernst
Federn, répondant, à la barbe de tout le monde, fit alors état de
l'existence de ce portrait- ce qui pourrait laisser à penser que
cette freudienne barbe serait le signe même de la psychanalyse en
tant qu'ésotérisme.
lundi 22 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Peinture Africaine. ( Éthiopie? )
de Francisco Nieva: Le Secret des Acteurs
<< Les acteurs sont de cette espèce de travailleurs qui peuvent mener, en partie, une vie désordonnée, mais qui, au moment d'accomplir une tâche précise, sont des travailleurs absolument paradigmatiques, exemplaires, quasiment monacaux et prêts à se sacrifier. S'il est bien une personne pour laquelle le travail est sacré, c'est l'acteur à la vocation éprouvée. L'attrait de cette profession réside dans ce détail-là. >>
Cipm de Marseille
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