Il faut que la mort m'étreigne
Et chante la douleur.
Il faut qu'elle parcoure les champs d'avoine,
passe sa main calleuse dans le brun de ta chevelure.
Il faut que la mort se perde
au profond de ton visage d'enfant.
Se perde à nouveau dans ta chevelure
soyeuse et bouclée, luisante, du soleil africain.
A l'heure du soleil vespéral, de la lune montante,
soyons un couple de feu et de chants rauques.
Enchantons le défilé entre les roches du désert.
Thanatos m'emportera.
Tu resteras sur la berge du fleuve
©christiancazals