mercredi 28 décembre 2011

LE CORPS. LES LIEUX

LE CORPS

IL Y A DES LIEUX DE JOUISSANCE

IL Y A DES LIEUX DE SOUFFRANCE

L'ANGOISSE NOUS BOULEVERSE

DES ANGES NOUS SOUTIENNENT ET NOTRE MARCHE EST DIFFICILE.






mardi 29 novembre 2011

dimanche 27 novembre 2011

EN PARTANCE POUR LA PÊCHE / SAINT LOUIS DU SÉNÉGAL.

Retour de la Pêche
Tôt le matin la flottille est de retour. La veille ils sont partis au large évitant la route des cargos et des tankers.
Le marché va pouvoir débuter et les femmes des pêcheurs sont à l'ouvrage, les cris des enfants et les chants,
couverts par la musique et les rythmes du djembé. Le marché durera jusqu'à midi.

IMPRÉGNÉ DE MAZOUT?

Plage de l'Inde du Nord proche d'un site industriel.
Oiseau de mer englué de mazout
Photo Posthume de Marck CAZALS(copie)

jeudi 24 novembre 2011

L'ATELIER DU VERRE " MÉLANIE"


Verre Souflé


Mélanie expose actuellement à l'Atelier du Verre, 1,Rue L. Estrine à Saint Rémy de Provence, un ensemble de pièces en verre soufflé et sculpté.



vendredi 18 novembre 2011

"... EN TOUT CAS IL N'Y AVAIT QU'UN TUNNEL... "


"... en tout cas il n'y avait qu'un tunnel, obscur et solitaire: le mien..."
     ( Ernesto Sabato)



 MON TUNNEL AU BOUT DU CHEMIN








Marche difficile et douloureuse
Bruit des pas sur le cailloutis
Les traverses de bois goudronné maintiennent le rail rectiligne
et pénètrent au cœur de la colline
en moi pénètre le souffle d'une vie,
d'un regard,
en moi le chant de la montagne,
des elfes de la source surgit des flancs de la roche,
des nymphes.
                    Les muses accompagnent nos pas.
L'odeur du goudron chaud
le chant des oiseaux s'abattant dans les buissons environnants,
un chant,
mais aussi un cri,
parfois un rire satanique,
j'aime ce parcours qui m'entraîne vers l'entrée de mon tunnel.   

mercredi 16 novembre 2011

CAIO FERNANDO ABREU

Quand tout paraît sans issue on peut toujours chanter, je continue à le penser. Voila pourquoi j'écris.

SULTANE.

Elle fut recueillie sur un trottoir, dans le débarras d'un brocanteur qui nous laissa la belle pour une bouchée de pain.


PENSÉE

PENSÉE

Un oeil largement ouvert sur la nature qui l'environne. Peut-être un papillon sur une fleur printanière.
Il écoute le chant des oiseaux, un moteur qui ronronne dans le lointain, un homme qui s'avance dans l'herbe, le caresse et lui offre une ration d'avoine.

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lundi 14 novembre 2011

L'Ordre et la Morale. Mathieu KASSOWITZ

L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz, Samir Ardjoum
L'affiche du film est claire : un soldat de l'armée française, cache sa tristesse sous le drapeau national. Il est en deuil, tout comme le cinéma de Kassovitz, qui revient à la charge ! L'Ordre et la morale est un film coup-de-poing, un film de genre, un cinéma politisé qui, malheureusement, ne donne pas forcément le résultat escompté.
Entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1988, sur l'Île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, des troupes militaires françaises donnèrent l'assaut, après la prise d'otages par des indépendantistes Kanaks de neuf gendarmes mobiles. Tiré de ce fait réel et adapté en partie de La Morale et l'action de Philippe Legorjus, capitaine du GIGN au moment des faits et interprété par Kassovitz lui-même, L'Ordre et la morale se veut une retranscription minutieuse de cette tragédie, tout en cernant les enjeux politiques (bras de fer entre la Droite de Chirac et la Gauche de Mitterrand) et spirituels (Les Kanaks, leur soif d'indépendance, la tolérance sous toutes ses formes). Ainsi, Kassovitz se refuse à prendre parti, et navigue avec force travellings entre les destins de ses personnages, leurs doutes et surtout leur impuissance à trouver des solutions (Legorjus et Dianou, chef des indépendantistes, sont ouverts au dialogue mais l'intérêt personnel de leurs supérieurs sera le véritable déclencheur du massacre).

Kassovitz a toujours filmé une incompréhension. En véritable sismographe de l'actualité, il place constamment la barre (très) haute en se réappropriant les travers de sa société. Quand il filme La Haine ou Assassin(s), il met ostensiblement en cause la pertinence de sa propre démarche. Cette autoflagellation thérapeutique est risquée car elle peut donner des œuvres claustrophobes où le spectateur aura l'impression d'être enfermé malgré lui dans une bulle politisée. La plupart des séquences sont là pour souligner que cette entreprise de survie était vouée à l'échec. Ainsi en est-il de ces images où les protagonistes, plus des silhouettes que des êtres de chair et de sang, clament des dialogues téléguidés ("Que cherchent-ils ?" questionne un haut-gradé, "Leur indépendance" répond laconiquement Legorgus).

Dans L'Ordre et la morale, les plans de Kassovitz sont très souvent lourds (de sens), redondants (une musicalité empirique) et n'offrent aucune respiration - d'où une impression désagréable pour le spectateur d'avoir été pris à parti et finalement pointé du doigt. Ce trop-plein est renforcé par un scénario en dents de scie, Kassovitz trouvant ses marques en ne filmant que des rebondissements. Les pauses narratives, le temps qui passe, les respirations, les lignes claires et l'horizontalité du quotidien ne l'intéressent pas. Kassovitz ne se limite pas à l'enregistrement du réel, il le choque, le bouscule et le vampirise.

Kassovitz s'est toujours dérobé sous des effets artificiels, au détriment de la forme réflective. Ses films, véritables cris de colère et coups de poing visuels, génèrent (trop) souvent un discours politique édifiant où le moindre dialogue sonnerait comme un couperet. Cela n'a pas empêché La Haine en 1995 puis, deux ans plus tard, Assassin(s), de faire du bruit et marquer le paysage cinématographique français. Sujets tabous (la condition précaire des Français des Cités, la vulgarisation de la violence à travers les médias), cadrages soignés et direction d'acteurs irréprochable ne suffisent pas à en démystifier l'aura. Il y a certes beaucoup d'amour dans son filmage, qu'on retrouve par exemple dans cette séquence où l'un des rescapés raconte avec beaucoup de minutie à Legorgus le déclenchement de la prise d'otages. À cet instant, Kassovitz, par le biais d'un travelling à 360°, montre cette attaque en direct tout en conservant Legorgus et le rescapé dans le même plan. Le présent observe le passé de telle façon que Kassovitz semble nous dire que la confrontation des corps et de l'esprit était inévitable. Mais il est dommage que la vacuité de sa forme soit devenue le sacerdoce des échecs artistiques de Kassovitz. L'Ordre et la morale ne déroge pas à la règle.
Samir Ardjoum



Vacuité de sa forme?  J'attends de voir le film pour pouvoir me faire ma propre opinion.
Ce sera , n'en doutons pas, un film de qualité.


christian cazals

LE CONTE

samedi 12 novembre 2011

RUINES MARITIMES

Et la déesse m'accueillit avec bienveillance, prit ma main droite dans sa main, et m'adressa la parole en ces termes: ô jeune homme, toi qu'accompagnent d'immortels cochers, toi qui, avec ses cavales qui t'emportent, atteins notre demeure, salut. Ce n'est certes en rien un sort funeste qui t'a mis sur cette route ( car elle est à l'écart du sentier des hommes ), mais la justice et le droit. Or il faut que tu sois instruit de tout, du cœur sans tremblement de la vérité, sphère accomplie,mais aussi de ce qu'ont en vue les mortels, où l'on ne peut se fier à rien de vrai. Mais oui, apprends aussi comment la diversité qui fait montre d'elle-même devait déployer une présence digne d'être reçue, étendant son règne à travers toutes choses.


Parménide


La lune émergeait de la mer: c'était la vieille lune que la brume vêtait mi de soie noire et mi de blanche. Je me souviens. Nous entrions dans le port et quelqu'un me parla à l'oreille. Celle ci vibra intensément car la voix était grave.



Bernard Noël







Le désert s'étend jusqu'à la barre rocheuse des montagnes sombres, les roches se dressent, certaines sont d'immenses phallus, d'autres des éboulis calcinés, ancien magma rejeté par la bouche volcanique, des millénaires nous séparent.
Des lacs d'eau glacée sont dispersés jusqu'aux murailles de la forteresse en ruine. Une salle basse, en son centre un trône de calcaire.
Il y règne la princesse, nue, étendue sur une couche de fourrure. Ses journées sont un chant de méditation.
Nous sommes attirés par cette étrange bâtisse. Un parfum capiteux se dégage, les nuages sont chargés d'une bruine musquée. Le vent du Sud charrie le sable du désert qui pénètre nos orifices les plus intimes, un violent désir
s'installe et notre énergie est décuplée, la voilure est tendue à l'extrême, à l'avant nous contemplons la ruine.  

La BEAUTÉ

La Beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent.

F . PESSOA

mercredi 9 novembre 2011

mardi 8 novembre 2011

MUSE.


Poser la bouche
Sur une fleur si âpre
Poser ton cœur
Sur une main si dure
Poser tes larmes
Sur mes doigts qui tremblent
Et ton sourire
Sur mon visage courbé.

*



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lundi 7 novembre 2011

DANS L'ENTREBÂILLEMENT DE SON CŒUR....

Des yeux où courent des étoiles
Et mon doigt sur tes lèvres.
Je brouille le sel qui en coule
Le cristal qui perle
Et l'or qui roule.

Ma main sur ta main
Mon cœur sur ton cœur

La lune est là
Qui sommeille et sourit.
L'herbe disparaît, verte lacérée de noir,
La rosée de ton corps
Inonde les mille pétales d'une pivoine rougissante.

dimanche 6 novembre 2011

Laura VEIRS. MAGNETIZED


LE SOMMEIL

Il semble sommeiller.


Le feu dans la cheminée crépite.
Les flammes illuminent les murs blanchis à la chaux.
Des senteurs de musc environnent le fauve en devenir.
Sa maîtresse étendue, orgueilleuse dans sa nudité, laisse frémir sa toison.
Il y a un calme impressionnant dans la chambre de la reine

Une camériste, les bras ceints de bracelet de cuivre,
A la cheville des perles du désert,
S'active auprès d'une théière massive.


Nous sommes au sommet d'une place forte à l'entrée du désert: KSAR BOUCHERIF.






IN THE NIGHT/ STRANGE LIGHT

IN THE NIGHT/ STRANGE LIGHT

jeudi 3 novembre 2011

LE SCRIBE

Pour sauver un psychotique il faut devenir son scribe.

TOM " A KILLER ". Horrible Cat.

L'AQUARIUM

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mardi 1 novembre 2011

LEUR SANG

 



Il s'écoule, chemine lentement, circonvule dans le plastique d'un tube, c'est un flot régulier qui se répand et pénètre mon intérieur épuisé, une vie à la rencontre de la mienne, on dirait un chant qui m'envahit, Chaud en moi, car le froid est là.
QUEL FROID?

L'AQUARIUM. Camille Saint Saëns

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samedi 29 octobre 2011

Poème pour Marbesse

Envoi pour Marbesse


La mare aux nymphes



L’enfant nu de la Forêt.


Il aimait patauger
Du bout des pieds déplacer la vase
Troubler la limpidité de l’eau
Faire fuir les animalcules qui peuplaient la salade aquatique
Chevelure  des nymphes
Sous le regard lointain d’Ophélie.

Comme il disait
L’eau il aimait y mettre ses mains
La frapper car elle rejaillissait en mille gouttelettes
Mordorées dans la douceur du soleil filtré par les arbres immenses du domaine
Il lui semblait qu’elle donnait cette force

ET PUIS ELLE SENTAIT BON.

Il y avait de l’énergie
dans cet élément,
une énergie transmise à son petit corps de lutin
et qui montait en lui en fraîcheur bienfaisante.

Un peu plus haut
Dans l’amoncellement essoufflé des rochers : la cascade.
Maigre ruissellement de l’eau
Chuintement discret
Mais la puissance est là
La force de vie
Est apportée à cette mare
Et le cheminement de la vie jusqu’à l’évaporation,
Le déluge
Les fleuves qui parcourent le monde
Les immenses glaciers des montagnes élevées.

BUDDHA SOURIT A L’ENFANT.

Un buddha bienfaisant
Montre l’étendue du parc.

Le lieu énergétique de ce lieu de paix :
Un immense phallus de roche .





























©cazalschristian2011












LECTURE AFRICAINE

LECTURE AFRICAINE


[…] le poète est une ombre craintive sur un fauteuil déchu face au lampadaire éteint d'une mosquée endormie et rêve au jour qui se lèvera sans lui.
Samira Negrouche

      Faut-il raconter un recueil de poèmes ? Si celui-ci s'y prête, pourquoi pas ? La vélocité des aveux de la poète algérienne - où ses perceptions se mélangent aux notations autobiographiques - décourage toute tenta tive d'interprétation péremptoire (1). Cette limitation est heureuse. Elle ouvre au lecteur la possibilité de goûter l'essentiel, ce qui revient à con templer, autant que faire se peut, la beauté des formules. Nous lisons par exemple : "cet homme léopard / sur le départ de course et [qui] s'en va caresser / l'horizon (2)". Voilà, le paysage est planté, le cap, fixé. Le Beau est la quête de toute poésie vraie. Notons déjà une première et discrète allusion à Senghor, le grand poète séné galais - le "lion" Léopold, qui se dit aussi "léopard" -, tout détail que nous retrouverons quelques pages plus loin. Samira Negrouche n'est certaine ment pas la première écrivaine du Maghreb à montrer son accointance avec l'Afri que noire. Je pense au Tunisien Tahar Bekri, je pense à Kateb Yacine, je pense aux poètes ma rocains… Mais revenons aux considérations relatives au père. La stance qui suit mériterait d'être citée intégra lement :
     
      c'est une âme
      errante
      à la recherche de la mémoire
      solitaire et oublieuse
      qui croit se laver
      sous les pluies d'orages
      et de sang

TEXTES en FRAGMENTS: LECTURE AFRICAINE

TEXTES en FRAGMENTS: LECTURE AFRICAINE

dimanche 23 octobre 2011

samedi 22 octobre 2011

Compagnie Cacahuètes. AUTOMNE autrement






VIVIERS

IMPECCABLE HORRIBLE CORTÈGE


Enterrement de Maman

Spectacle de Rue par la Compagnie Cacahuètes

16 Heures

RESTAURATION


Restauration d'un trumeau.
Sous le plâtre, le miroir, peinte sur le mur une fresque XVIII° Siècle.
Une merveille cachée et découverte un jour de mistral dans un manoir de l'Ardèche profonde.
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LE JARDIN DE CURÉ.




C'est l'entée du vieux jardin de curé.
Un portail rouillé qui grince lorsqu'un pénitent le repousse.
Un chemin de pierres plates et de l'herbe sauvage parsemée de marguerites.
Une tonnelle dont les feuilles rougissent quand l'automne froid et venteux déchaîne ses bourrasques sur le nid d'aigle de mon repaire.
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vendredi 21 octobre 2011

LE GALION MERVEILLEUX



Un enfant pirate s'exprime. Il vient certainement d'un Pays lointain.

La coque du navire contient des merveilles, des coffres débordant de bijoux et de pièces d'or.

Il y a aussi de charmantes princesses détenues dans des cabines richement décorées.

Les marins au visage buriné, chevelus et barbus à souhait, une pipe de porcelaine entre leurs dents noirâtres et malodorantes leur

doivent le plus grand respect. Sinon...
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jeudi 20 octobre 2011

DRAME DE THIAROYE

Thiaroye

Le 1er décembre 1944, de retour de la guerre en Europe, des dizaines de soldats africains, 35 selon les autorités militaires beaucoup plus selon d’autres sources, sont exécutés sur ordre de l’administration française au camp militaire de Thiaroye à proximité de Dakar où ils étaient réunis avant de rejoindre leurs pays d’origine. Le seul tort de ces homes : réclamer leurs dus.
Thiaroye, un nom qui résonne comme une blessure dans le cœur de beaucoup d’africains du continent et de la diaspora. Thiaroye, un fait historique et un thème artistique. Mis en vers par Senghor hier, déclamé par les rappeurs dakarois aujourd’hui, filmé par Ousmane Sembène et Tierno Faty Sow, exhalé et exalté par de nombreux artistes. Thiaroye demeure comme un des symboles les plus abjectes du colonialisme.    

Travaillant depuis plusieurs années dans le cadre d’un doctorat en anthropologie sur les représentations collectives de ce massacre, je me suis intéressé ici aux parcours de ces anciens combattants. Plus que leurs exploits sur les champs de batailles ou leurs grades, j’ai retenu les souvenirs au quotidien de la vie de soldat de ces témoins et acteurs de la grande histoire. Douga Coulibaly au regard triste qui aurait pu se marier avec une Française si sa mère n’avait pas refusé, Amadou Maïa qui le sourire espiègle me racontait avoir botté les fesses de son supérieur raciste ou encore Omar Sall, le seul de ces hommes à avoir été présent à Thiaroye ce 1er décembre et dont les enfants hésitaient à dix ans près sur sa réelle date de naissance.    

Ces photos, prises à la maison des anciens combattants de Bamako et Dakar, mais aussi à Matam, dans l’ouest du Sénégal, en 2008 se veulent un hommage aux martyrs de Thiaroye mais aussi plus largement aux tirailleurs sénégalais, qui provenaient de fait de toute l’Afrique subsaharienne francophone et qui combattirent pour une nation aujourd’hui bien peu reconnaissante à leurs égards.

Martin Mourre

mercredi 19 octobre 2011

LA NATURE SE TRANSFORME.


Un regard sur la nature transformée.
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VISAGE MASQUÉ.

LE MASQUE

Notre regard se plonge au cœur de l'image.
Il s'attarde sur le corps et le visage qui nous fixe. Le visage est masqué. 
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lundi 17 octobre 2011


Librairie Le Chant de la Terre 16 Rue Joliot Curie 30130  Pont St Esprit
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TRANSFERT TÉLÉPHONIQUE. RUE DE NEW YORK.







Le cœur de l'immense
ville qui l'enchante
aux heures d'activité intense
bat
et son oreille bourdonne,
sa démarche devient rapide,
il arpente le trottoir de dalles humides,
glissantes,
on dirait qu'il slalome 
entre les bouches fumantes qui laissent
s'échapper la vapeur du chauffage urbain,
son regard parcourt le sommet des gratte-ciel,
s'infiltre dans les ruelles malodorantes,
reste un moment figé,
contemplant l'harmonieux cabossage des boîtes à ordures.
Il n'y tient plus.
Saisit son téléphone portable.
Ustensile d'un autre âge.
Maintenant silencieux.
Se positionne en guetteur parmi la foule bigarrée et bourdonnante,
et décrit
à son interlocuteur(trice)
le spectacle qu'il affectionne.
Parle t-il ?
Ses lèvres bougent...