samedi 16 août 2014

DANS L'ATTENTE..... 3h40.

Dans l’attente de musique
de musique
de musique
de musique
de musique
et de fleurs de ton sourire
ton sourire
ton sourire
ton sourire
dans l’attente de musique
un violon
stradivarius
et une guimbarde
une guimbarde
une guimbarde
et la kora
des larmes sur la mer déchaînée
                                     déchaînée
                                     déchaînée
mon cœur en feu
mon coeur en feu
mon cœur en feu
baiser ta chevelure
brune brune......
brune brune......

CHANTONS L’OR DES ÉTREINTES

CHANTONS L’OR DES ÉTREINTES

CHANTONS L’OR DES ÉTREINTES


*

vendredi 15 août 2014

Blogger Christian Cazals a dit...
Une philosophie de la beauté et du souvenir qui nous aide dans notre parcours mouvementé semé d'embûches,
et de difficiles rencontres.
A venir l'ultime baiser!!
14 août 2014 16:22
 Supprimer
Blogger Jacqueline Waechter a dit...
"We hurry since everything hurries
And I shall never not return
Memories are all archaic horns
Silenced by the wind."
15 août 2014 10:21
Blogger Jacqueline Waechter a dit...
Mon coeur et ma tête se vident
Tout le ciel s'écoule par eux
O mes tonneaux des Danaïdes
COMMENTAIRES
AFTER LE TEXTE SUR LE CERCLE DES POËTES DISPARUS.

Considération philosophiques sur la circulation automobile. PUIS REFLEXION§

jeudi 14 août 2014


photo de BAKARI DALLIO



"Dankumba" fixe le déroulement précis et apparemment complet d'un parcours dans une région du monde, le Mali, comme s'il était imposé par des lois intemporelles tout en lui donnant un élan plein de fantaisie et d'originalité. Il évoque la manière dont les superstitions lient les membres d'une société entre eux, au passé, à l'occulte, au pouvoir, mais aussi au quotidien et à ses rites et ses objets, à l'imagination de chacun, à ses sentiments et à sa liberté. Et à l'universel en général. Il est composé de scénettes, des gestes, des paysages, des objets, des manières d'échanger.

Un film de Bakary DIALLO



Hommage à BAKARY  DIALLO  décédé dans le vol AIR ALGERIE  au Nord du MALI.

mercredi 13 août 2014

Two Dancers 2014
THE DANCERS

L' HOMME DE L' ENCOIGNURE REVIENT ASSIS SUR UN BANC DE JARDIN PUBLIC / PARIS.


Le revoilà !

Apparemment il est épuisé. Il me semble que c’est l’Homme debout, celui de l’encoignure,
dans ma cambriole tendue de velours moiré. Le lieu de tous les débordements, de la rencontre fortuite, de l’extase !!
Je le retrouve aujourd’hui, au petit matin, affalé sur un banc de la place de la Contrescarpe.

Une nuit étrange que la nuit précédente.
" J'étais seul et j'arpentais une immense vallée parsemée de roches, de buissons rabougris.
Des flaques d'eau en décomposition exhalaient une odeur fétide, le coassement des crapauds en lutte et le chant des grenouilles vertes dans un accouplement joyeux."
Je me souviens de cette vision nocturne. Il n'était plus dans l'encoignure.
C' était un vieillard jouissant des ultimes moments de sa vie.
Certainement nous le retrouverons car il a beaucoup à dire.




lundi 11 août 2014

ROBIN WILLIAMS



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Ô Capitaine ! Mon Capitaine !
Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre voyage effroyable est terminé
Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée
Le port est proche, j'entends les cloches, la foule qui exulte,
Pendant que les yeux suivent la quille franche, le vaisseau lugubre et audacieux.
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Ô les gouttes rouges qui saignent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu, froid et sans vie.

Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Lève-toi pour écouter les cloches.
Lève-toi: pour toi le drapeau est hissé, pour toi le clairon trille,
Pour toi les bouquets et guirlandes enrubannées, pour toi les rives noires de monde,
Elle appelle vers toi, la masse ondulante, leurs visages passionnés se tournent:
Ici, Capitaine ! Cher père !
Ce bras passé sous ta tête,
C'est un rêve que sur le pont
Tu es étendu, froid et sans vie.

Mon Capitaine ne répond pas, ses lèvres sont livides et immobiles;
Mon père ne sent pas mon bras, il n'a plus pouls ni volonté.
Le navire est ancré sain et sauf, son périple clos et conclu.
De l'effrayante traversée le navire rentre victorieux avec son trophée.
Ô rives, exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d'un pas lugubre,
J'arpente le pont où gît mon capitaine,
Étendu, froid et sans vie.


WALT  WITHMAN.


0h30 cette nuit.
Nous apprenons par voie de presse la mort de l’acteur Robin Williams. La police de LOS  ANGELES réserve sa décision quant à un éventuel suicide. On se souvient de son rôle magistral dans   « Le cercle des poètes disparus. »

Si c’est le cas cette décision de quitter la vie nous renvoie à notre art. Nous demandons à nos muses d’éponger nos larmes et de nous aider à supporter ce cri d’angoisse. C . CAZALS