Il faut que la mort m'étreigne
Et chante la douleur.
Il faut qu'elle parcoure les champs
d'avoine
et passe la main calleuse dans la
blondeur de ta chevelure.
Il faut que la mort se perde dans le
brun profond d'un visage d'enfant,
se perde dans la chevelure,
à nouveau, d'un sexe méridional
il faut qu'à l'heure du soleil
endormi et de la lune montante,
nous soyons un cercle de feu et de
chants rauques enchantant le défilé d'entre les roches du désert.
©christiancazals