mercredi 25 mars 2015

CHRONIQUES NÉPALAISES

CHRONIQUES NÉPALAISES


Je cesse de la voir pétrole - bientôt la nature luxuriante - luxurieuse,
j'y plonge et passe de vie à jouir.
Est-ce un contretemps?

Ma vie toute entière - passée future - confondue
va - t - elle tourner au contretemps?
j'ai trop semé et maintenant je m'étonne

des racines, des tiges, des fleurs.

je suis riche de cet étonnement.
je me tiens à cet équilibre.
Et si la beauté de la musique
m'envahit quand le silence lui succède
la beauté du rire
s'il se suspend
me prend
et j'en vois les somptueux dégâts.



Écrits Posthumes/ 1970 - 1999


©Marck Cazals
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Baobab Sénégalais

mardi 24 mars 2015

Le chant de ses écrits


Elle envoie des mots
Des phrases
Il y a des ondes lumineuses
Des étoiles
Et parfois elle me dit
Que mes paroles sont toujours aussi poignantes
Ce qui est vrai
Mais aussi
Un peu/beaucoup noir
Essayer de mettre un peu de couleur.
La palette du peintre
Étaler la couleur,
La mélanger
Et
Faire le bonheur des phrases.

©christiancazals 2015

LE CHANT DE SES ÉCRITS

Commentaire d'Anès BALA
J'ai posé mon front sur l'arbre
et des larmes se sont écoulées de mes yeux.
Que dois-je te dire - merveilleux moment -
étreindre l'arbre,
sous les doigts la sève en palpitations,
sous les doigts l'écorce - sa rugosité parfumée -
sous les doigts la douceur de tes yeux, et tes lèvres, et l'intime de tes joies multiples.

Sous mes doigts... 

LUTTE GOTHIQUE


ANGELUS DIABOLI


Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés le matin à la table des anges.
La nuit dans sa vérité sanglante
est dans le cœur des fleurs.
Des grandes fleurs noires qui ne s'ouvrent pas.

La
nuit fut une nuit de luttes sauvages
de cris et de viols.

Des femmes sauvages, les seins découverts, précipitaient les enfants qu'elles allaitaient dans les flammes des brasiers
dressés au fond des douves.

Les échelles en déséquilibre contre les murailles
permettaient à des hordes de rats d'accéder  à l'intérieur de l'édifice,
de se nourrir de cadavres.

Parmi les ossements il s'entendait le craquement des morsures.

Alors ce fut un jeune enfant nu,
vêtu de grandes ailes blanches.

Il s'avança et dit
" Laissons la pensée s’ouvrir comme une fleur.

Les pétales s’écartent, s’envolent les désirs,
les joies, les tristesses,
la nudité du sentiment,
sa froideur,
sa distance se perd au fond du labyrinthe,
se cogne contre le mur,
cherche l’issue."
  


Le combat se figea.
Une immobilité glacée
saisit les combattants.

C'était un rêve d'hiver. 


Pour A.H ©christiancazals

dimanche 22 mars 2015


Nounée Abrahamian a fait des études d'arabe littéraire à l'Université d'État de Yerevan (Arménie), et des études de langues, civilisations et cultures contemporaines à l'Université de Cergy-Pontoise (France). Elle traduit vers l'arménien et vers le français, et a participé en 2013 à l'échange de poésie contemporaine IMPORT/EXPORT, Yerevan / Marseille.
 

 
S’asseoir chez soi, près de la fenêtre
compter les oiseaux volant d’un arbre à un autre
puis perdre leur compte
comme, dans une ville étrangère,
on perd la clé de sa chambre d’hôtel ou de la voiture
et ne sachant que faire
on fixe le large
si, bien évidement, cette ville est maritime.
[...]


Au Cipm de  Marseille

INVITATION A LA DANSE! Agnès BALAY

Petites Histoire sans importance.




Après une lutte rude et parfois sauvage le combat reprend dans une danse faite de luxure, d'harmonie,
de chants
et de tambours...