samedi 24 novembre 2012

LE LIVRE NI SUJET NI OBJET

L'identité, elle, survit, et si le livre feint d'être objet, c'est pour conjurer les translations inévitables. L' Édition est l'œuvre d' Isis – ni créée, ni incréée -,
de ses routes quant au fleuve, il ne recevra plus aucune cendre car il est temps. Nommer l'architecture d' un livre comme préfiguration d'un temple n'avoue pas son vœu dès lors qu'une fois pour toutes, ce monde ne se conçoit plus comme le seul lieu du désir, et que l'architecture peut être mentale comme son site.
Faire d'un livre le tombeau vide de la question du sens qu'aura été le corps. Ce monde serait cette matrice et enfanterait par le livre de cet autre monde qui serait le véritable lieu du livre, des livres, là où vie et livre se vivent d'un même qui est leur grâce. Le tombeau anticipe la chambre comme la barque le tombeau. De part en part une traversée, une écriture qui sait qu'elle peut décider la mort comme lieu, et que l'abolition de l'espace et du temps n'est pas toute la mort, pas plus que leur création ne fut l'origine. La Mort, dont le bâti est le livre qui accepte d'être livré, la lecture va le démembrer, pour le sauver de toute tautologie, de toute sécularisation, et de toutes ses « œuvres complètes », apocryphes toujours, dès lors que nous n'aurons pas joué, ni le jeu de l'art, ni le jeu du salut.

Christian Gabrielle  Guez - Ricord



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jeudi 22 novembre 2012

BOIS GRAVÉ 2 / VISWANADAN

BOIS GRAVÉ  2


De celui qui brandit l'arc.
Qui détruit le péché.

De celui qui a trois yeux
et dont la demeure est sur le mont Kailasa.

Dans Klim il y a le goût sacré
de la semence de Shiva,
le hurlement de douleur et de plaisir
de Parvati,
celle qui s'enivre de vin et de sang
et s'ouvre jusqu'au ventre
pour recevoir Shiva
plus fou que dieu.



Plus dieu
Le feu des âges les plus nocturnes retrouve chez Viswanadan ce huitième de lumière volè à Surya
le dieu solaire.

mercredi 21 novembre 2012

BOIS GRAVÉ de Viswanadan. Texte de THÉO LESOUALC'H

DANS KLIM IL Y A SOLEIL


dans klim il y a feu il y a lune

soleil

lune et feu                                     sont le

yoni                                              qui est l'énergie universelle, le
vagin                                             qui fait naître en l'homme le                                           
désir                                                    remue en lui une force       
                                                   primordiale qui est
                                             la force même d'où procède 
                                                         la création
                                         
                                                       rend à l'homme sa nature                                     divine.


LE LIVRE NI SUJET NI OBJET/ Christian Gabrielle GUEZ-RICORD

L'image de pierre gardait la forme comme l'attribut de l'esprit, l'ancre de l'âme, et ce corps de pierre était le support de l'écriture d' un avoir été dont cette image était l'affirmation d'une transcendance décidée. Ainsi d'un livre dont l'écriture ne serait pas à elle-même sa propre transcendance, dont la fin ne serait pas le livre mais la châsse d'un corps dont la mise en bière signerait l'état des lieux dans sa constituante indéfinie et le désir de rendre à la mort une durée, son temps à elle, et non plus l'instant d' une définition qui lui restera toujours extérieure comme l'apparence. Le livre n'est ni linceul de ce qui fut, ni linceul de ce qui aurait pu être, il est le salut de l'identité, que le corps, l'esprit, l'âme, le double se dissocient, se contemplent, voire survivent , ou non.

CipM de Marseille


Présentation de la collection par
Éric Audinet

et lectures des deux premiers titres de la collection par
Valérie Mréjen et Fred Léal

le vendredi 23 novembre à 19h00
au cipM

mardi 20 novembre 2012

L' ATELIER DES GRAMES

ATELIER DES GRAMES ( Bois gravé érotique )

Le livre ni sujet ni objet
Si Dieu est tout puissant, Il / Elle peut être une chose. Ce qu'il en est du pain, du vin. Ce qu'il en est de la statuaire de l'Égypte,
mais l'Égypte a été calomniée, tenue comme idolâtre -, et de ces totems et amulettes d'une Afrique qu'on a crue longtemps sans écriture parce que l'écriture était le corps, était le corps comme étant le seul lieu du signe. Dieu dans sa toute puissance se fait chose – ce qui relève de l'être alors que nous en avons fait un concept ou ce que la vérité comme concept désigne comme si la foi pouvait être un avoir -, et si Dieu acceptait parfois l'imagenon pour sa ressemblance, mais pour ce non-lieu inavoué qui est l'errance irréductible de la métaphore.Dés lors le livre est le véritable tombeau,ni sujet, ni objet, comme un mort. Le livre aura été cette métaphore du monde, ce passeur de nombreuses théogonies, mais le livre est un nom dans sa mort, il est le lieu de la mort comme nom, puisqu'elle y fait signe et signerait, elle, l'orient et l'amont. Le sarcophage égyptien était couvert de signes, ni livre, ni objet, vrai lieu parce que hors lieu.

dimanche 18 novembre 2012

MERCI POUR TON MESSAGE

Christian,
voici quelques lignes qui j'espère pourrons alimenter la photo de la mosaique:
"Merci Christian de partager cette mosaique sur le net. Elle est en cours de réalisation au centre Saint Paul, à Saint Rémy de Provence, avec des résidents de la M.A.S., les Iris. J'anime cette activité, le modèle étant "La joie de vivre", Robert Delauney 1930. J'aime beaucoup la mosaique  et le travail en groupe est trés stimulant ".
J'espère que vous allez bien ainsi que Cathy, mes amitiers à vous deux,
Mélanie.

Je vais présenter une partie de cette mosaïque qui semble se construire avec beaucoup de savoir faire de ta part et beaucoup d'ardeur et de volonté de la part de tes élèves .

Christian.


Projet de mosa¨que de Mélanie

LIGHT ROOF

PÉRIF AND LIGHT

FOLIE QUOTIDIENNE

PÉRIF PARISIEN
(boucherif)