Le
temps écoulé….
Sur
les bords du lac
La
froidure de la haute montagne
Glisse
sur mes lombes
Une
kundalini caressante
Une
morsure,
Et
j’amasse des pierres,
Des
cairns
C’est
le temps écoulé
La
paresse des jours vides
Aussi
la joie de me retrouver
De
sentir à l’intérieur
La
vibration intense
D’un
muscle fatigué par une marche épuisante,
Moi
Instrument
à corde
Corde
basse et chanterelle,
Musique
ancienne qui résonne,
Glisse
sur la route,
Emprisonnée,
Longtemps
ficelée
Oubliée
au fond des poches
*
J’attends
que la nuit vienne
Éparpiller
le tout sur l’herbe fraîche,
Ecouter
au printemps le chant du vers luisant.
©christiancazals
Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtes
RépondreSupprimerJe ne vis que passant ainsi que vous passâtes
Et détournant mes yeux de ce vide avenir
En moi-même je vois tout le passé grandir
Rien n'est mort que ce qui n'existe pas encore
Près du passé luisant demain est incolore
Il est informe aussi près de ce qui parfait
Présente tout ensemble et l'effort et l'effet
Guillaume Apollinaire
extrait du poème Cortège
http://fr.wikisource.org/wiki/Cort%C3%A8ge_(Apollinaire)