"( C'est le poète-que le peuple ignore dans sa vie/ Et qui n'est reconnu qu'après qu'il a dit adieu/ Au monde terrestre et s'en est retourné à son arbre dans les cieux.
C'est le poète- qui ne demande rien d'autre à/ L'humanité qu'un sourire./ C'est le poète dont l'esprit s'élève et/ Emplit le firmament de ses belles paroles;/ Malgré cela, le peuple refuse son rayonnement.
Jusqu'à quand le peuple restera-t-il endormi ? Jusqu'à quand continuera -t-il de glorifier ceux/ Qui attirent la grandeur aux moments opportuns ?/ Combien de temps ignorera-t-il ceux qui sont capables/ De voir la beauté de leur âme,/ Symbole de paix et d'amour ?/ Jusqu'à quand les êtres humains honoreront-ils les morts/ Et oublieront-ils les vivants, qui passent leurs vies/ Dans la misère, et qui se consument/ comme des chandelles qui brûlent afin d'illuminer la voie/ Pour les ignorants et les conduire sur le chemin de la lumière ?
Poète,tu es la vie de cette vie et tu as/ Triomphé des générations malgré leur sévérité.
Poète, un jour, tu gouverneras les cœurs,/ Partant ton royaume n'a pas de fin.
Poète regarde bien ta couronne d'épines: tu y/ Trouveras dissimulée une guirlande de lauriers qui bourgeonne. )"
Khalil Gibran
traduit de l'anglais par Thierry Gillybœuf
traduit de l'arabe par Elie Dermaker
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