jeudi 7 novembre 2013

FENÊTRES

La Mère dit:
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Mon fils, Balthazar, mon grand soldat, la sueur colle mes vêtements et mes lèvres se dessèchent. Prend un peu de thé, sa fraîcheur va détendre nos muscles. Que notre pensée accompagne Ibrahim dans son parcours courageux.
"La mère sert le thé et elle étreint Balthazar" ( Moment musical )

Balthazar:

Ma respiration est lente. Les nuages se dirigent vers l'horizon de feu et dévoilent un ciel très pur. De grands oiseaux blancs se posent sur les minarets, je n'entend plus le bruit du canon et le crépitement de la mitraille.
Maintenant Ibrahim remonte la longue avenue bordée de palmiers.
Beaucoup sont arrachés, tailladés, les hommes détruisent comme les enfants brisent leurs plus beaux jouets.
Ibrahim sera bientôt chez notre cousin.
Heureusement aujourd'hui la chaleur assomme les guerriers.

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