jeudi 26 juin 2014

VIE NOCTURNE D'UNE GARE FRONTIÈRE



Attendre le train, une valise en carton à mes pieds,
Sur le quai d’une gare déserte,
Attendre une autre vie une autre caresse sur mon cœur déjà
fripé,
attendre que l’oiseau vienne chier sur le crâne du chauve,
le chauve qui vend des bombons à l’angle de la rue.
Et attendre toujours attendre
Pourquoi attendre les autres ?

©christiancazals

Éditions Traces Compagnes

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