(À
suivre)
Depuis
ce long voyage de vingt et un jours, méharée traversant l’immense pays des
sables, chaque nuit me permettra de relier ma pensée écartelée d’homme
occidental à l’essentiel du cosmos.
La
paix des animaux, ruminant sous les étoiles, ils retrouvent l’énergie
nécessaire au parcours du lendemain.
La
noblesse des hommes voilés priant et se courbant alors qu’un chant rocailleux
s’élève et s’accorde au sifflement du vent ont fait beaucoup plus pour moi que
les longs discours lénifiant et les études stériles des amphithéâtres
surchauffés.
Au
terme de son voyage paisible la caravane m’abandonnera à quelques kilomètres du
théâtre des opérations, voulues, décidées et mises en œuvre par les sombres
dirigeants de nos pays.
Le
responsable de la presse aux armées m’attendait et je fus très vite intégré au
groupe de presse muet qui ne répercutera pendant ce conflit étrange, que la
vérité de l’économiste, du technocrate et du richissime monarque.
(Extrait du journal du voyageur. La Guerre du
pétrole)
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