Une porte de
bois veiné, tachée, on dirait griffée, l’enfermement du lieu.
Un éclairage,
triste, une ampoule piquée de chiures noires.
Une ombre
s’étend, assombrit les murs, le judas qu’il fixe avec intensité semble
respirer. Une présence ?
Son regard devient
de plus en plus perçant fixe avec intensité une forme qui semble venir d’un
au-delà dont les sons sont étouffés, pourtant le grincement d’un chariot
déchire la symphonie silencieuse.
Il est étendu
sur le matelas défoncé, sentant l’humide.
Le sommeil l’emprisonne.
Dans le couloir
un bruit sec. Le volet du judas se referme.
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