mardi 4 février 2014

LA FLEUR ROUGE



Une porte de bois veiné, tachée, on dirait griffée, l’enfermement du lieu.
Un éclairage, triste, une ampoule piquée de chiures noires.
Une ombre s’étend, assombrit les murs, le judas qu’il fixe avec intensité semble respirer. Une présence ?
Son regard devient de plus en plus perçant fixe avec intensité une forme qui semble venir d’un au-delà dont les sons sont étouffés, pourtant le grincement d’un chariot déchire la symphonie silencieuse.
Il est étendu sur le matelas défoncé, sentant l’humide.
Le sommeil l’emprisonne.
Dans le couloir un bruit sec. Le volet du judas se referme.







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