Réflexions improvisées pour A.H
O douceur de l’automne ! Dans le vieux parc
nos pas sonnent légers
Sous les arbres en haute voûte. O Qu’elle est
grave, la face d’hyacinthe du crépuscule !
J’écarte la lourde porte cochère, ton visage se dévoile emprisonné
dans un buisson ardent, les boules de feux parsèment ta chevelure.
La source bleue à tes pieds, le rouge silence
mystérieux de ta bouche,
Assombri par le sommeil des feuillages, l’or
obscur des tournesols fanés…
Tes paupières alourdies de pavots rêvent
doucement à mon front
De calmes cloches vibrent dans ma poitrine. Ton
visage
Est un nuage bleu descendu sur moi dans le
demi-jour.
L’emporter avec moi dans mon voyage éternel.
AR CARTER George Trackl
AR CRISTY Christian CAZALS
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