La
chambre des Muses.
Pondichéry
C’était
une chambre située au sommet d’un immense building construit par les Européens.
On
y accédait par un escalier de marbre, tous les matins astiqué par une femme en
sari, à genoux sur la surface humide.
Les
oiseaux pénétraient le matin en passant par le toit ouvert au sommet et
enchantait le réveil des voyageurs, leur chant rythmait la première danse
amoureuse de chacun, les gestes langoureux prenait une ampleur sacré et la
maison immense s’ouvrait ainsi à la vie.
Cette
chambre méritait son nom car c’était un havre de paix et un refuge pour ces
enchanteresses des différents arts qu’elles offraient aux occupants.
La
paix régnait en ce lieu.
Ce
fut ce séjour à Pondichéry qui fit de moi un fils de LA MÈRE.
Mes pensées voyagèrent
dans le golfe du Bengale.
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