lundi 21 avril 2014

C'est une page blanche

C'est une page blanche, déchirée, froissée
Elle est brûlée de honte
Morceaux d'une forêt posée devant MOI
pour étancher notre soif.
Jouir des premiers instants de soleil
au printemps des mots
des mots à dire pour dire les maux de notre peuple
                                                                            les mots de souffrance qui peuplent les rues
des villes quadrilatères.
rues la nuit battues par le vent
rues derniers refuges des HOMMES, geste d'amour partagé, gestes d'amour des enfants solitaires,

les chiens et les chats voraces disputent les ordures aux mains calleuses des aveugles.

Les villes indiennes, écrins humides, débordant de santal, d'encens, de musc, et de merde de singe,
dédales compliqués des temples loin des circuits touristiques et des camps retranchés.
On entoure de murs crénelés, de parterres de fleurs, d'étangs  piquetés de soleils.
Le sang est répandu sur le gazon des pelouses; 

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