lundi 17 mars 2014

LAISSONS LA PENSÉE S' ÉPANOUIR



Laissons la pensée s’épanouir, fleur sombre, pistil diamantin, velours d’un pétale sombre dont l’envol est celui d’un oiseau triste et lent,



des pétales qui s’élargissent en corolle, s’envolent les désirs,

les joies,

les tristesses,

la nudité du sentiment,

sa froideur.



Sa distance se perd au fond du labyrinthe, se cogne contre les murs,



CHERCHE L’ISSUE.



Les multiples éclats, bribes de mots, de gestes,

mouvements amorcés,

interrompus,

repris, répercutés, retenus.



Une caresse une larme un cri, la nuit alors que les étoiles veillent.



Le bruissement des feuilles, le brouillard, un phare surgissant, luciole automobile.



Le silence,



LE CHANT de l’oiseau nocturne, le pas sur la route,

Le torrent qui n’en finit pas de se répandre

Au cœur de la vallée, une sonnaille…très loin…



Laissons la pensée s’ouvrir, fleur matinale,

les mains parcourir les courbes, les creux,



les doigts écarter, explorer,

les larmes brouillent le regard

le sourire s’éteint.



LE SILENCE ENVELOPPE LE CORPS ÉTENDU.



Laissons la pensée s’ouvrir comme une fleur.    


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