Laissons la pensée s’épanouir, fleur sombre, pistil
diamantin, velours d’un pétale sombre dont l’envol est celui d’un oiseau triste
et lent,
des pétales qui s’élargissent en corolle, s’envolent les
désirs,
les joies,
les tristesses,
la nudité du sentiment,
sa froideur.
Sa distance se perd au fond du labyrinthe, se cogne contre
les murs,
CHERCHE L’ISSUE.
Les multiples éclats, bribes de mots, de gestes,
mouvements amorcés,
interrompus,
repris, répercutés, retenus.
Une caresse une larme un cri, la nuit alors que les étoiles
veillent.
Le bruissement des feuilles, le brouillard, un phare
surgissant, luciole automobile.
Le silence,
LE CHANT de l’oiseau nocturne, le pas sur la route,
Le torrent qui n’en finit pas de se répandre
Au cœur de la vallée, une sonnaille…très loin…
Laissons la pensée s’ouvrir, fleur matinale,
les mains parcourir les courbes, les creux,
les doigts écarter, explorer,
les larmes brouillent le regard
le sourire s’éteint.
LE SILENCE ENVELOPPE LE CORPS ÉTENDU.
Laissons la pensée s’ouvrir comme une fleur.
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