mercredi 12 mars 2014

La nuit de Pondichéry



La nuit de Pondichéry

étrange palais, l’ange sombre se faufile dans la couche des amants, le tumulte de la mer sur les rochers limitant la plage de Pondichéry, la moustiquaire de tissu fin est agitée sous la brise venue du large, les coups de boutoir d’elle et de lui, les chauves-souris qui pénètrent le lieu environnant, des cris et d’étranges grincements, au-delà des temples peuplés de singes le chant du muezzin tôt le matin au sommet du minaret, les matines au clocher des églises de cette ancienne colonie, à l’aube le riz au curry et le thé bouillant, soleil levant, sur les bords des chemins les hommes déféquant, un rituel, une méditation, un acte spirituel, l’enfant réclamant quelques roupies, une poignée de riz, un poisson sec, les ors des temples, le santal, le musc, l’encens, les musiques, et les litanies, une ville qui s’éveille.





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