lundi 14 octobre 2013

LA TERMITIÈRE

TERMITIÈRE







LA TERMITIÈRE




Dressée
Percée
Abri silencieux
Épigé
Système clos
Hublots.

Jan Pétrus aime le silence et le refuge des lieux secrets
De prière,
De calme dans le cœur.
Il aime jeter un regard,
Passer une partie de son visage,
Et revenir vite se protéger,
Étendre ses membres raides.

Enfant il se souvient,
Des nuits troublantes
Du chant de la hulotte
Et de son refuge dans la chambre quadrangulaire.

Réfugié dans un coin
C’est un nain dans l’immensité des lieux.

Á croupetons
Il fouille la nuit silencieuse de ce qui est démesuré,
Seul dans l’effroi de toucher le sol rugueux
Le souffle de Jan Petrus l’étouffe quand la nuit est trop chaude.



©christiancazals

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