LA FEMME ET LA TERRE
Quand elle était, ce cœur était plus fort que la lumière
Son sang sous l’influence de la lune était plus ouvert
Que le sang répandu, et sa nuit plus obscure et velue
Que la nuit mais aussi scintillante et dure
Un sexe plus qu’une âme un astre plus qu’un sexe
Une église la chevelure la surmontait
Et vous qui dormez ! autre granit et vieilles roses
Qui passez et disparaissez dans un bain pur
Sans faiblesse comme sans distance
Hautes hautes terres étranger azur
Pesez sur elle qui n’est plus
Dans le temps ni sein ni spasmes ni larmes
Qui s’est retournée sur la terre
Vers l’autre plus cendreux soleil.
ÉTRANGE ! Ô JE SUIS ENCORE une vraie fois
Contre ton sein ton globe mystique au parfum
Plus suave que la rondeur du printemps
Et que la mort rosée chargée de veines,
Ton mamelon de femmes des vallées
Mon Hélène ! et je vois gonfler dans tes cheveux
La rose magnétique et pourpre de ce monde
Dans la touffe effrayante et des tresses d’enfance
Le merveilleux sentier en gloire et en fumée
La fente de la vie la rose de la langue.
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