Aussi loin que porte le regard et plus loin encore, s'enchevêtrent dunes et massifs déchiquetés. L'air tremble au-dessus du sol et un silence total pèse sur ces paysages. Devant les chameaux qui semblent hésiter s'étend maintenant un désert si dur et hostile, si inhumain que les Arabes l'ont appelé "Batn el Hagar", le ventre de la pierre.
Le Clézio
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BATN EL HAGAR |
Au pas lent des bêtes, la caravane s'engage dans cet enfer brûlant.
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