lundi 16 juillet 2012

LA PRIÈRE - POÈME DE PATTI SMITH

Entendu l'appel à la prière
Le ciel était magique.
Les hommes conduisaient les chameaux.
Agenouillés parmi les épineux
au réveil
j'avais des égratignures
aux genoux.
Jamais plus vision
ne sera à ce point
aiguë que rêves
produisent sang
sentier d'épines
jonché d'ailes.
Les collant
à nos épaules
pourrions sûrement voler.
Serions libres
comme la huppe
le courlis
et son chant au printemps.
Viendras-tu
petite sœur?
Viendras-tu?
Mère va mieux.
Nous volons
de nos propres ailes
voletons
en bas en haut
en bas en haut
bras nus
sweaters
ôtés.
Oh
être si
petites!



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