mardi 26 mai 2015
vendredi 22 mai 2015
Poésie du guerrier.
balbutiements
cadavres jonchant le
sol
herbe et rosée
roches effritées.
suspendus aux pieux
des lambeaux de cuir chevelu
sanglants,
arrachés au jeune
tambour blond
dans la marche du
combat
âpreté et
gesticulations de la lutte.
Errance du guerrier
entre les ruines
les chemins creux
aux ornières en rigole de sang,
cadavres en
putréfaction des animaux de trait encore soutenus par les bras des canons.
Une larme sur son
visage.
©christiancazals2015
jeudi 21 mai 2015
1° Prix des ÉROTIDES 2011
L’oriflamme.
Une oriflamme
La toison rougeoyante parsemée
De pierres bleues
D’épines sanglantes
Fendue verticalement
Elle se dresse à l’horizon
Appelle le guerrier
Lui fait courber la tête
Jouit de sa force de bête
Et le laisse pantois
Dans l’ombre des charniers
Des vallons bouleversés
Des ferrailles dispersées.
Seul l’homme peut ainsi se
courber.
mercredi 20 mai 2015
Mort de Garcia Lorca Fusillé
MORT DE GARCIA Lorca Son ultime poème C'est quoi l'homme sans liberté O! Mariana dis moi Dis moi comment puis je t'aimer Si je ne suis pas libre, dis moi comment t'offrir mon cœur S'il n'est pas à moi. |
LES PIERRES RONDES ©christiancazals
Les pierres rondes
lisses
grises
veinées de blanc.
L’énergie d’il y a des milliers d’années
du loin de la terre
cette pierre roulée par le torrent
l’eau écumante chante
j‘ai ce souvenir
d’enfant sauvage
il est nu jusqu’au ventre
les truites glissent
au creux du genou
et sous les pieds
la douceur minérale
charriée par le glacier
du sommet volcanique.
L’ enfant s’accroupit
ses mains glissent sur la sphère.
La paume d’une petite main
ça luit
pour l’enfant c’est de l’or
il pense
je suis l’orpailleur des montagnes.
La pierre ronde
qu’il lance
projection du corps
le regard suit.
lisses
grises
veinées de blanc.
L’énergie d’il y a des milliers d’années
du loin de la terre
cette pierre roulée par le torrent
l’eau écumante chante
j‘ai ce souvenir
d’enfant sauvage
il est nu jusqu’au ventre
les truites glissent
au creux du genou
et sous les pieds
la douceur minérale
charriée par le glacier
du sommet volcanique.
L’ enfant s’accroupit
ses mains glissent sur la sphère.
La paume d’une petite main
ça luit
pour l’enfant c’est de l’or
il pense
je suis l’orpailleur des montagnes.
La pierre ronde
qu’il lance
projection du corps
le regard suit.
mercredi 6 mai 2015
mardi 5 mai 2015
Lecture d'un passage de " Voyage au bout de la nuit"
<< La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui nous a fait crever, est de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. >>
vendredi 1 mai 2015
jeudi 30 avril 2015
samedi 25 avril 2015
Gérard Titus-Carmel in Bernard Chauveau Éditeur
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Titus-Carmel - écarts / tracés
Gérard Titus-Carmel est peintre, dessinateur, graveur et poète. Artiste de passion, il travaille dans un style très personnel, entre abstraction et figuration, l’ensemble de ses talents pour atteindre ce qui est l’objet de sa recherche : perfection du geste et création. Un cheminement coloré où chaque oeuvre est émotion et équilibre entre travail et sensibilité.L’artiste a participé à près de 500 expositions collectives, et plus 250 expositions personnelles lui ont été consacrées à travers le monde où son oeuvre est représentée dans une centaine de musées et de collections publiques. Il a réalisé des oeuvres monumentales pour le Grand Hall du ministère des Finances à Paris, l’Espace Olivier Messiaen de la Drac Champagne-Ardenne et le Palais des Congrès à Nantes. Il a officiellement représenté la France dans de nombreuses manifestations internationales dont la Biennale de Paris (1969), la Biennale de Venise (1972 et 1984), l’Exposition universelle de Séville (1992), …
Gérard Titus-Carmel a illustré de nombreux ouvrages de poètes et d’écrivains et a lui-même publié à ce jour une cinquantaine de livres, dont une vingtaine de recueils de poésie et des essais sur l’art et la littérature.
Le Centre d’art contemporain de Saint-Pierre-de-Varengeville (76) accueille une grande exposition Gérard Titus-Carmel et présente – du 29 juin au 29 septembre 2013 – plus d’une centaine d’oeuvres dont les plus récentes et certaines des plus connues.
Né le 10 octobre 1942 à Paris. L’artiste vit et travaille à Oulchy-le-Château, dans l’Aisne.
Le tirage de tête (édition limitée) de cet ouvrage est constitué d'une peinture originale réalisée à la main par l'artiste Gérard Titus-Carmel. Estampage réalisé à la main et à la peinture acrylique directement par l'artiste. Chaque exemplaire est unique.
30 originaux disponibles.
MISCELLANÉES 2 / UNE LUTTE: LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance delascasas Éditeur in Black Odalisque
MISCELLANÉES 2 / UNE LUTTE: LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance: A la période des pluies l'arbre immense plonge ses racines dans une mare d'eau saumâtre. Alors que le ciel laiteux déverse son tr...
vendredi 24 avril 2015
LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance
A la
période des pluies l'arbre immense plonge ses racines dans une mare
d'eau saumâtre. Alors que le ciel laiteux déverse son trop plein de
larmes les femmes viennent le soir plonger le linge des accouchées et
frotter le tissu contre la roche prévue pour le lavage quotidien.
C'est aussi une pierre sacrée.
Une pierre contre laquelle elles frottent leur sexe pour entretenir leur désir
et appeler l'homme à la pleine lune.
La sécheresse vient.
Le ciel devient plus clair.
Les nuages disparaissent.
Le soleil réchauffe les plantes et les corps.
La mare se tarit.C'est le temps de la grande migration.
Le village au rythme des tambours à eau
Se dirige vers la plage.
On grille une vache
L'alcool de palme inonde les gosiers.
Les chants résonnent dans la nuit étoilée.
On retrouve un bras de mer dans lequel désormais se fera la lessive sacrée.
Au petit jour
on entendra de longs gémissements
entre les murs des cases de pisé.
La mare asséchée, pendant quelques mois suffocants, sera le terrain de jeux des enfants nés de ses bienfaits.
©christiancazals
mercredi 22 avril 2015
Une Chevelure Noire
Rencontre.
Une chevelure noire
Les yeux sombres
en leur centre une luminosité
la brillance
l’intelligence du regard
le désir
la bonté
Toute cette beauté rencontrée chez la jeune espagnole des contrées
arides.
Il y avait une musique et des instruments à corde.
Il y eut une approche une fusion des regards.
©christiancazals
2015
LES MONTAGNES DU SUD
Il y aura des milliers de guerriers
Sillonnant les montagnes du Sud
Les bouddhas détruits
Les châteaux en ruine.
Des engins motorisés parcourent les chemins de montagne.
En caravane
Les hommes portent un foulard
Les femmes sont voilées.
EXPLOSIONS
FEU.
Ruine de la paix.
dimanche 19 avril 2015
Dis-moi pourquoi la
difficulté du guerrier au visage peint
La vérité du feu de
la forge.
Dis- moi la force
vive parfois jugulée
Dis- moi la
strangulation
celle
de l’angoisse.
Garrot nocturne.
le condamné
en place
et le poteau de
bois.
La forteresse flambe
Aux lieux
stratégiques.
Hurlements dans le
creux des douves.
Les rats peuplent
Les monceaux
d’ordure et font que les déjections envahissent le bas-côté,
Le creux de la
muraille.
Forteresse de feu.
[...]
Peindre, c’est joindre le geste à la parole. C’est donner une réponse au
vide en convoquant son corps et en le livrant vivant aux grands
mouvements de son rêve. C’est donc, pour le dire autrement, l’éprouver,
au sens de «le mettre (ou le soumettre) à l’épreuve » en l’engageant là
où il y a tout à perdre. Il nous reste alors à creuser et creuser
encore, jusqu’à cette énigme qu’est le soupçon de notre présence au
monde, dans la parfaite adéquation entre ce qui s’émeut du sentiment de
nécessité et sa conséquence formelle, qui se pose dès lors presque
naturellement dans la pure évidence d’une contiguïté d’abord pressentie,
puis conquise, entre l’instinct de la première idée et l’âpre travail à
venir pour lui donner contours et réalité. On dira plus justement :
pour la rendre crédible.
vendredi 10 avril 2015
DIS MOI
Dis-moi pourquoi la
difficulté du guerrier au visage peint
La vérité du feu de
la forge.
Dis- moi la force
vive parfois jugulée
Dis- moi la
strangulation
celle
de l’angoisse.
Garrot nocturne.
le condamné
en place
et le poteau de
bois.
La forteresse flambe
Aux lieux
stratégiques.
Hurlements dans le
creux des douves.
Les rats peuplent
Les monceaux
d’ordure et font que les déjections envahissent le bas-côté,
Le creux de la
muraille.
Forteresse de feu.
jeudi 9 avril 2015
Bonjour Christian,
Aline
Ne baissez pas les bras, si besoin allez voir le docteur Bertchansky!!
Désolée de ne pas être présente, j'ai bien reçu le livre merci beaucoup :) (pas encore tout lu..)!
Vos écrits récents sont toujours aussi poignants (beaucoup aimé LE SECRET DE MON COMBAT).
Je vous envoie toutes les ondes positives possibles!! Courage et force!!
mardi 31 mars 2015
LE SECRET DE MON COMBAT
Tenir jusqu’au bout
Tenir pour elle
Dans l’ombre de la forteresse
elle qui me parle
de ses gestes
de ses ondes
de ses vibrations
intenses
parler du regard
il semble que le corps se donne
gestuelle
les ondes & les vibrations
je porte mes coups
soldat acharné
- houppelande en lambeaux -
en soldat acharné je lutte de taille et d’estoc.
le sabre luit.
Et le regard du guerrier.
.
.
©christiancazals
lundi 30 mars 2015
PROMENADE EN PAYS ARDÉCHOIS ( Agnès BALÂY )
Brocante de Bourg St Andéol sur un canet de moleskine par Agnès BALÂY |
mercredi 25 mars 2015
CHRONIQUES NÉPALAISES
CHRONIQUES NÉPALAISES
Je cesse de la voir pétrole - bientôt la nature luxuriante - luxurieuse,
j'y plonge et passe de vie à jouir.
Est-ce un contretemps?
Ma vie toute entière - passée future - confondue
va - t - elle tourner au contretemps?
j'ai trop semé et maintenant je m'étonne
des racines, des tiges, des fleurs.
je suis riche de cet étonnement.
je me tiens à cet équilibre.
Et si la beauté de la musique
m'envahit quand le silence lui succède
la beauté du rire
s'il se suspend
me prend
et j'en vois les somptueux dégâts.
Écrits Posthumes/ 1970 - 1999
Je cesse de la voir pétrole - bientôt la nature luxuriante - luxurieuse,
j'y plonge et passe de vie à jouir.
Est-ce un contretemps?
Ma vie toute entière - passée future - confondue
va - t - elle tourner au contretemps?
j'ai trop semé et maintenant je m'étonne
des racines, des tiges, des fleurs.
je suis riche de cet étonnement.
je me tiens à cet équilibre.
Et si la beauté de la musique
m'envahit quand le silence lui succède
la beauté du rire
s'il se suspend
me prend
et j'en vois les somptueux dégâts.
Écrits Posthumes/ 1970 - 1999
©Marck Cazals
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