mardi 19 août 2014

La fille de l’orpailleur.


Le ruisseau.
en torrent énergique
des flancs de la montagne
qu’elle gravit tous les matins
jusqu’au lac de montagne,
les truites éclairs argentés,
se baigne nue dans l’or des roches éternellement secouée par le gave.
LE GAVE
qui se précipite dans la vallée,
claque les fessiers albâtres,
le sexe en pâmoison,
un ventre aux formes pleines.
Ce sont les cris des chercheurs d’or
quand l’eau rejaillit
sur les branches basses des saules émerveillés.

Il y a des traces de pas sur le sable de la berge.
Plus loin l’herbe est foulée,
les branches des buissons brisées.

Plus le chant du grillon.



©CHRISTIANCAZALS
la fille de l'orpailleur

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