ŒIL CRI
Ouvert en plein panorama de l’Univers béant.
De l’œil jaillit le regard, alors les doigts
dessinent dans l’air bleu, noir, des temples de vide où viendront les dieux,
les multiples dieux pour se frôler, se caresser.
Pour hurler et jouir de toute la surface de leurs
peaux, de leurs cent bras, de leurs bouches peintes, teintes aux rouges des
bétels-feux.
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