dimanche 5 janvier 2014

NAUFRAGE DU JOOLA


Le 26 Septembre 2002, le Joola , navire Sénégalais MS/JOOLA se perdait en mer au large des côtes Gambiennes. Ce navire n'aurait jamais dû prendre la mer surtout avec la surcharge en passagers et en fret qu'il accusait au départ.
Il y eut plus de victimes que lors du naufrage du Titanic.
Nous essayons de réaliser un film depuis plusieurs années sur ce drame, au moins pour que ce soit un exemple, Le scénario est écrit, sous  une forme symbolique, en essayant de ménager certaines susceptibilités,
Les bouts d'essai tournés, des acteurs prêts mais on nous a fait comprendre qu'il ne fallait pas toucher à ce brûlot.

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 A la date du naufrage, la gestion nautique et commerciale du navire M/S « LE JOOLA » était essentiellement concentrée entre les mains de la Marine Nationale (armateur et gestionnaire) - ceci depuis que la tutelle exercée jusqu’alors par le Ministère des Transports (devenu simple autorité de contrôle) avait été supprimée le 7 Décembre 1995 - laquelle n’a eu que faire d’équiper de sécuriser et d’entretenir sérieusement ce navire exclusivement affecté au transport de passagers et de fret en ignorant délibérément les principales prescriptions de sécurité issues de plusieurs conventions internationales de l’Organisation Mondiale Internationale (OMI)
Malgré la succession de 5 graves avaries en mer courant 2001 qui ont conduit à l’immobilisation du navire jusqu’à sa remise en service à la va-vite le10 septembre 2002 et une demande officielle du Ministre des Transports présentée le 18 juillet 2001 au 1er Ministre tendant à ce qu’il lui soit de nouveau confié la gestion civile de ce navire, Madame Mame Madior BOYE a expressément et sans la moindre explication refusé de rétracter l’arbitrage de son prédécesseur du 7 décembre 1995.
« Toutes les personnalités militaires responsables du JOOLA, du commandant au ministre, ainsi que les fonctionnaires du ministère de tutelle, de Monsieur DIEDHIOU au ministre, savaient que le navire reprenait ses voyages sur la Casamance en toute illégalité puisque démuni de tout certificat ».
Malgré les conclusions du rapport déposé le 4 novembre 2002 par la Commission Technique (sic) instituée par le Sénégal, l’enquête judiciaire préliminaire diligentée par cet Etat, et les sanctions disciplinaires infligées, notamment à plusieurs chefs d’Etat-Major, le Parquet Général de Dakar annonçait le 7 août 2003 un scandaleux classement sans suite de l’enquête en raison du décès présumé du commandant du navire, le capitaine Issa DIARRA.

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