Alors
j'ai embarqué.
Je
suis dans un couloir, luminosité intense, étranges personnages
autour de moi.
Chariots
et roulettes grinçantes, des équipages sur un rythme rapide
avancent
et
me doublent.
Des
enfants courent, hurlent, heurtent les passagers, des enfants?
Angelots à la tête de diable, aux petites jambes véloces, il leur
manque une queue entre les jambes et peut être un regard sournois.
J'avance
étrangement porté par la foule, me laisse emporter vers un lieu
bizarre-
je
pense pouvoir me réfugier et sentir enfin tous mes membres, les
lèvres sont closes, ne pas ouvrir la bouche, les maxillaires sont
rigides, les bras, les jambes le sont aussi.
En
partance pour un pays du désert.
Le
réveil est lent.
Les
mots se détachent. Une à une les articulations retrouvent leur
amplitude.
Enfin
des mots, des regards, un sourire bienfaisant.
Une
main caresse. Des frissons.
Puis
c'est une nouvelle plongée dans l'inconscient.
Dans
le lointain une voix et le son d'un instrument à cordes.
Je
me dis « tiens Ravi Shankar. »
je viens de mettre un nouveau billet sur ton blog fantôme!!!
RépondreSupprimeron pense tous à toi!!
A très bientôt!
bises!
oui Christian avec vous dans les douleurs, les tourments du corps : l'âme des poètes reste vivante quoiqu'il arrive. Que Ravi Shankar, Ma Anandamoyi ... les grandes âmes soient près de vous et vous inspirent !
RépondreSupprimerpour vous cette musique :
http://horsdans-de-poetique.blogspot.fr/2013/03/pluie-jazzy.html
amitiés