LA FISSURE
Imperceptible.
Les berges se fendillent
Gaïa verse des larmes.
UNE SEMENCE.
Source offrant un liquide mordoré
Nous pénètre aux heures chaudes d’un été paresseux.
Terre arable sous le soc du Chaos initial engendre Ouranos.
Elle s’enveloppe dans les étoiles
Un souffle se répand sur notre corps inassouvi
Et pénètre nos orifices.
Ceux de Gaïa.
La pelle du fossoyeur
Les Muses nous couvrent de fleurs.
Le Chant de la pluie.
L’odeur d’un sexe, un visage en pâmoison.
IMAGE DE LA TERRE.
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