Se
détacher d'elle
et
se réfugier dans une encoignure
délabrée
de
deux immenses murs
qui
cachent la ruelle infecte
au
soleil d'un été finissant.
*
J'ai
débarqué
sur
le tapis gris clair
le
tapis de nuages
*
la
marche chaloupée
mes
pieds s'enfoncent dans une douceur ouatée
la
chaleur remonte le long du triceps sural pour s'étendre au jarret
la
douceur d'une plume
et
le parfum musqué
d'un
désir fou.
©christiancazals
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