mercredi 12 novembre 2014

Se détacher d'elle
et se réfugier dans une encoignure
délabrée
de deux immenses murs
qui cachent la ruelle infecte
au soleil d'un été finissant.
*
J'ai débarqué
sur le tapis gris clair
le tapis de nuages
*

la marche chaloupée
mes pieds s'enfoncent dans une douceur ouatée
la chaleur remonte le long du triceps sural pour s'étendre au jarret

la douceur d'une plume
et le parfum musqué

d'un désir fou.

©christiancazals

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