jeudi 13 février 2014

CESARIA EVORA


Temps de réparation

Réfection du blog.

TEMPS INDÉTERMINÉ

ŒIL CRI / LES DIEUX



ŒIL CRI

Ouvert en plein panorama de l’Univers béant.
De l’œil jaillit le regard, alors les doigts dessinent dans l’air bleu, noir, des temples de vide où viendront les dieux, les multiples dieux pour se frôler, se caresser.
Pour hurler et jouir de toute la surface de leurs peaux, de leurs cent bras, de leurs bouches peintes, teintes aux rouges des bétels-feux. 


 *




mercredi 12 février 2014

LA GRANDE PIERRE PLATE

LA GRANDE PIERRE PLATE

Un jardin de curé

( sur MYKONOS:wwwcazalschristian-textesenfragmen.blogspot.fr )

mardi 11 février 2014

UN SOUVENIR D' ENFANCE



Pour les enfants à naître.


Il savait qu'un courbassou traînait sur la colline.
Un jour, c'était un gros garçon un peu fantasque, il dévala la pente rocheuse jusqu'au chemin de pierres blanches.
A cause du courbassou.
Normal!
Il avait désobéi et s'était sauvé de la maison pour s'aventurer près de la rivière et de ses remous d'eau sombre.
Le courbassou marchait sur la route tôt le matin.
Un sac de toile grise bandoulière le visage penché sur le bitume.
Le pas hésitant.
Un rien claudicant.
Le courbassou sentait mauvais - le purin et la terre humide -.
Matin et soir le courbassou passait devant la maison.
L' enfant qui vivait au village se sentait surveillé.
On rencontrait courbassou dans tous les lieux que l'enfant préférait explorer.
Le long de la voie de chemin de fer.
Près du cimetière.
A l'entrée de la grotte interdite, vestige de l'ancienne mine d'or.
Dans les prés.
Au bord du torrent.
Et sur le chemin rocailleux qui se perdait dans les nuages. Quelques fois courbassou venait dans le jardin de la villa.
On lui donnait quelques pièces et l'enfant sentait dans le geste de  la mère à la fois respect et dédain.
Son cœur battait très fort et des larmes brouillèrent son regard.

SORTIR DU MONDE SOUTERRAIN




Sortie de l'ombre
ses pas foulent les berges de l' Achéron....

Ce texte étant répertorié dans mes poèmes érotiques vous le trouverez dans son intégralité

wwwcazalschristian-textesenfragmen.blogspot.fr

dimanche 9 février 2014

LES PISTES & MA LUTTE DE SURVIE




Savoir
 Lutter.
Chaque jour l'imam appelle à la prière.
Le dromadaire
Son pas régulier
Le balancement de ses flancs.
Il blatère
Et la dune se déplace
Ensevelissant les cadavres égorgés.
 




APRÈS LE COMBAT



Je sais les routes du désert, les routes caravanières parcourues par les caravanes chargées de sel. En larges plaques suspendues au flanc des dromadaires. Elles se dirigent vers le grand marché de Tombouctou.
Le sel est le sel gemme extrait du sol.
Comme le pétrole venant des profondeurs il est souvent à l’origine de
combats.
Je sais les grands froids nocturnes, le corps enveloppé dans la djellaba, étendu sur le sable au creux de la dune ; je sais le sable qui se déplace, frappant les hommes et les bêtes, pour finir en tempête, immobiliser et transformer l’ensemble en statues.
Je sais les chemins parcourus, parfois obstrués par les roches millénaires des hautes falaises qui se dressent et se désagrègent.          Je sais la richesse des pays de grande prière, le chant du muezzin, le minaret parfois masqué par la brume, je sais les routes défoncées par les bombes, les véhicules mitraillés, les cohortes de femmes et d’enfants fuyant la soldatesque, les corps éventrés, lapidés, égorgés.
   


Je sais les routes de montagne des régions afghanes et les bouddhas de Bâmiyân.

à suivre...