jeudi 31 juillet 2014
NUIT DU 1° AOUT 2014
Regards et Écrits.
L' angle des murs, les visages se surmontent, des yeux d'enfants
la peur juvénile, ceux d'un vieillard, perçant le vice est dans l'iris, un
blanc jaunâtre, sourcils gris, épais, paupières tombantes, cernes et rides, le visage chuchote et grimace....
plus bas visage de femme et rire sonore, rire de sexe, effroi du contemplateur,
les yeux dans le sommeil,
un loup regarde et va au profond de l'être étendu. Prêt à bondir.
ODE SAUVAGE A JAN PETRUS
Ode sauvage à
Jan Petrus
Jan Petrus
grand arpenteur du monde
Visionnaire
Et pour fixer
les images que lui seul voit,
Photographe,
Peintre,
Dessinateur,
Va en
solitaire sur les plages désertes.
Parfois il
interrompt ses marches désespérées
Et se plonge
dans les vagues,
Le bonheur des
flots fracassés sur le rivage.
Il est nu.
Et le soleil
caresse son corps.
Alors il
s’étend sur le rivage
Ferme les yeux
Et contemple
le ballet des sirènes.
Jan Petrus
collabore parfois à notre blog,
Et nous laisse
un billet
Chantant la
beauté
D’une femme,
D’une peinture,
D’une
sculpture,
D’une œuvre contemporaine.
A l’occasion
Jan Petrus tourne dans un film.
Ancien acteur,
Interprète des
battements de cœur des pays qui cherchent une identité,
lui c’est la
révolution
Parfois le
combat.
Les p’tits
hôtels sont ses refuges pour la nuit,
Parfois deux
jours.
Pas plus.
Il revient de
Cuba.
Un billet
concernant une fille aux cheveux rouges.
Des musiques
dans la ruelle imprégnée de l’odeur du cigare.
Un bandonéon
crasseux sur le capot d’une vieille dodge des années 30.
Et pour la
nuit…..
Pour la nuit….
Rêvez.
Demain la vie
parisienne.
*
Hôtel du
Panthéon
Nuit lourde.
L’alcool coula
à profusion au Dôme.
Malgré la
marche à pieds
Dans la
froideur de l’hiver
La tête tourne
et les yeux sont troubles.
Jan Petrus
prend une longue respiration dans le petit matin.
C’est décidé
Il va
déambuler jusqu’au café de Flore.
Son Q.G quand
il débarque dans le Paris de ses jeunes années.
Pas alerte
pour éveiller la vieille musculature,
Le jardin du Luxembourg
Et direction
St Germain des Prés.
Des galeries
La porte
encore close.
Des
tableaux…Des photos…
Un Titan
accroupi accroche son œil de spécialiste.
Il reviendra.
Ouais !
C’est sûr.
Enfin
s’écrouler sur le siège qui lui tend les bras.
Encore le désert.
Des
noctambules passent rapidement et vont s’enfiler dans les draps de quelques
bouges.
Un p’tit crème
et un croissant.
Il se met à
rêver.
Aux Titans.
*
Partition
3.
L’église Saint
Germains’anime.
9 heures.
Des obsèques
se préparent.
Les appariteurs
au visage jaunâtre….
La famille
converse par petits groupes, par affinités,
On parle
d’héritage.
« Un
officier de marine ! » lui susurre le garçon bistroquet.
Les huiles du
ministère débarquent avec force salamalecs.
Certains se
donnent des petites tapes dans le dos.
Jan ferme les
yeux.
Sa rêverie
reprend une nouvelle direction.
Le petit
théâtre d’hier.
L’ambiance de
fourmilière au travail.
Les filles pas
mal,
Il avait pu
assister à une répétition
Une histoire
de femmes …
Bon maintenant
il va falloir bosser.
Un article
pour une revue d’art.
Ben
voila !
Le Titan.
Et aussi les
Titans.
Encore 30
minutes et j’y vais….
*
Jan Petrus
déploya sa longiligne silhouette.
Rien d’un
Titan.
Plutôt un Don
Quichotte.
Il descendit
la rue Bonaparte
Une démarche
traînante,
Lenteur du
flâneur,
Regards jetés
sur les jeunes étudiantes du quartier.
Sans grands
désirs.
Son cerveau est
plein d’autres pensées.
La petite
galerie est ouverte.
Enfin il va
découvrir les petits joyaux.
Les voir
presque à les toucher.
Le
Titan !!!
Enfant du ciel
et de la Terre
Il se souvient,
Ouranos le père,
Gaia la mère.
Et lui Jan qui
se prend pour Prométhée.
Un des
nombreux enfants des Titans.
Enfin le calme
et la méditation devant ce Titan.
Il s’assoit.
Détroit / Ange de désolation
La nuit, moment de lune cachée,
de scintillements et de nuages sombres.
Des oiseaux sur les branches effeuillées,
et des gestes lents, des couches sombres,
des soupirs.
CZ
mercredi 30 juillet 2014
LA SOURCE LA FISSURE
LA FISSURE
Imperceptible.
Les berges se fendillent.
Gaïa verse des larmes.
UNE SEMENCE.
Source offrant un liquide mordoré
Nous pénètre aux heures chaudes d’un été paresseux.
Terre arable sous le soc du Chaos initial engendre Ouranos.
Elle s’enveloppe dans les étoiles. Un souffle se répand sur notre corps.
Inassouvi.
Et pénètre nos orifices.
Ceux de Gaïa.
La pelle du fossoyeur.
Les Muses nous couvrent de fleurs.
Le Chant de la pluie.
L’odeur d’un sexe, un visage en pâmoison.
IMAGE DE LA TERRE.
Imperceptible.
Les berges se fendillent.
Gaïa verse des larmes.
UNE SEMENCE.
Source offrant un liquide mordoré
Nous pénètre aux heures chaudes d’un été paresseux.
Terre arable sous le soc du Chaos initial engendre Ouranos.
Elle s’enveloppe dans les étoiles. Un souffle se répand sur notre corps.
Inassouvi.
Et pénètre nos orifices.
Ceux de Gaïa.
La pelle du fossoyeur.
Les Muses nous couvrent de fleurs.
Le Chant de la pluie.
L’odeur d’un sexe, un visage en pâmoison.
IMAGE DE LA TERRE.
SECRET LIFE
Une vie secrète
Celle que je cache
Celle que je retiens avec amour dans le fond
de ma poche.
Elle a la forme
d’un petit galet.
Percé, que j’avais ramassé sur une plage africaine.
J’ai passé un
lacet de cuir dans le trou.
Un pendentif.
Plus qu’un brillant
détaché d’un fond de mine par un journalier chétif,
Esclave de nos
jours au service des femmes du monde
plantureuse,
Grossières dans leurs visages.
Tu étais belle.
Le cordonnet
autour du cou.
Le galet entre
tes seins.
Je t’ai laissé
repartir au creux de la vague.
SECRET LIFE
mardi 29 juillet 2014
éCRITS SECRETS
lundi 28 juillet 2014
dimanche 27 juillet 2014
HOMMAGE A MA VIEILLE VESTE DE LIN
Le
dernier voyage je le ferai dans quelques jours.
Je
choisirai un jour de soleil avec des nuages dans le ciel.
Le
soleil sera timide.
Il
fera presque nuit et les oiseaux pousseront des cris effrayés, un oiseau de
proie s’abattra sur une brebis perdue victime d’un carnassier.
Décrocher
ma veste de lin, élimée au col et au poignet, veste de lin confectionnée par un
tailleur italien de Milan, veste de lin, ma seconde peau, veste large gris
clair, enviée par les compagnons des différentes équipes que j’ai dirigé.
Quitter
la petite maison blottie sous les arbres et commencer une progression à pas
comptés sur le chemin difficile de la montagne.
Enfant
je grimpai allègrement jusqu’au sommet pour ramasser les champignons.
Aujourd’hui
la marche est lente, je bute parfois dans une pierre ou une branche, il faut
contrôler ses pas.
Maintenant
le soleil est bas à l’horizon.
S’asseoir
dans l’herbe, écouter le torrent.
Manger
un quignon de pain et un morceau de fromage des chèvres de la vallée.
Un
bol de lait.
S’étendre
enveloppée de la couverture grise du berger.
Dans
le ciel maintenant assombrit par la nuit une étoile me sourit.
27072014
17H
©CHRISTIANCAZALS
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