samedi 25 avril 2015
Gérard Titus-Carmel in Bernard Chauveau Éditeur
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Titus-Carmel - écarts / tracés
Gérard Titus-Carmel est peintre, dessinateur, graveur et poète. Artiste de passion, il travaille dans un style très personnel, entre abstraction et figuration, l’ensemble de ses talents pour atteindre ce qui est l’objet de sa recherche : perfection du geste et création. Un cheminement coloré où chaque oeuvre est émotion et équilibre entre travail et sensibilité.L’artiste a participé à près de 500 expositions collectives, et plus 250 expositions personnelles lui ont été consacrées à travers le monde où son oeuvre est représentée dans une centaine de musées et de collections publiques. Il a réalisé des oeuvres monumentales pour le Grand Hall du ministère des Finances à Paris, l’Espace Olivier Messiaen de la Drac Champagne-Ardenne et le Palais des Congrès à Nantes. Il a officiellement représenté la France dans de nombreuses manifestations internationales dont la Biennale de Paris (1969), la Biennale de Venise (1972 et 1984), l’Exposition universelle de Séville (1992), …
Gérard Titus-Carmel a illustré de nombreux ouvrages de poètes et d’écrivains et a lui-même publié à ce jour une cinquantaine de livres, dont une vingtaine de recueils de poésie et des essais sur l’art et la littérature.
Le Centre d’art contemporain de Saint-Pierre-de-Varengeville (76) accueille une grande exposition Gérard Titus-Carmel et présente – du 29 juin au 29 septembre 2013 – plus d’une centaine d’oeuvres dont les plus récentes et certaines des plus connues.
Né le 10 octobre 1942 à Paris. L’artiste vit et travaille à Oulchy-le-Château, dans l’Aisne.
Le tirage de tête (édition limitée) de cet ouvrage est constitué d'une peinture originale réalisée à la main par l'artiste Gérard Titus-Carmel. Estampage réalisé à la main et à la peinture acrylique directement par l'artiste. Chaque exemplaire est unique.
30 originaux disponibles.
MISCELLANÉES 2 / UNE LUTTE: LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance delascasas Éditeur in Black Odalisque
MISCELLANÉES 2 / UNE LUTTE: LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance: A la période des pluies l'arbre immense plonge ses racines dans une mare d'eau saumâtre. Alors que le ciel laiteux déverse son tr...
vendredi 24 avril 2015
LA MARE ASSÉCHÉE. Histoire de Casamance
A la
période des pluies l'arbre immense plonge ses racines dans une mare
d'eau saumâtre. Alors que le ciel laiteux déverse son trop plein de
larmes les femmes viennent le soir plonger le linge des accouchées et
frotter le tissu contre la roche prévue pour le lavage quotidien.
C'est aussi une pierre sacrée.
Une pierre contre laquelle elles frottent leur sexe pour entretenir leur désir
et appeler l'homme à la pleine lune.
La sécheresse vient.
Le ciel devient plus clair.
Les nuages disparaissent.
Le soleil réchauffe les plantes et les corps.
La mare se tarit.C'est le temps de la grande migration.
Le village au rythme des tambours à eau
Se dirige vers la plage.
On grille une vache
L'alcool de palme inonde les gosiers.
Les chants résonnent dans la nuit étoilée.
On retrouve un bras de mer dans lequel désormais se fera la lessive sacrée.
Au petit jour
on entendra de longs gémissements
entre les murs des cases de pisé.
La mare asséchée, pendant quelques mois suffocants, sera le terrain de jeux des enfants nés de ses bienfaits.
©christiancazals
mercredi 22 avril 2015
Une Chevelure Noire
Rencontre.
Une chevelure noire
Les yeux sombres
en leur centre une luminosité
la brillance
l’intelligence du regard
le désir
la bonté
Toute cette beauté rencontrée chez la jeune espagnole des contrées
arides.
Il y avait une musique et des instruments à corde.
Il y eut une approche une fusion des regards.
©christiancazals
2015
LES MONTAGNES DU SUD
Il y aura des milliers de guerriers
Sillonnant les montagnes du Sud
Les bouddhas détruits
Les châteaux en ruine.
Des engins motorisés parcourent les chemins de montagne.
En caravane
Les hommes portent un foulard
Les femmes sont voilées.
EXPLOSIONS
FEU.
Ruine de la paix.
dimanche 19 avril 2015
Dis-moi pourquoi la
difficulté du guerrier au visage peint
La vérité du feu de
la forge.
Dis- moi la force
vive parfois jugulée
Dis- moi la
strangulation
celle
de l’angoisse.
Garrot nocturne.
le condamné
en place
et le poteau de
bois.
La forteresse flambe
Aux lieux
stratégiques.
Hurlements dans le
creux des douves.
Les rats peuplent
Les monceaux
d’ordure et font que les déjections envahissent le bas-côté,
Le creux de la
muraille.
Forteresse de feu.
[...]
Peindre, c’est joindre le geste à la parole. C’est donner une réponse au
vide en convoquant son corps et en le livrant vivant aux grands
mouvements de son rêve. C’est donc, pour le dire autrement, l’éprouver,
au sens de «le mettre (ou le soumettre) à l’épreuve » en l’engageant là
où il y a tout à perdre. Il nous reste alors à creuser et creuser
encore, jusqu’à cette énigme qu’est le soupçon de notre présence au
monde, dans la parfaite adéquation entre ce qui s’émeut du sentiment de
nécessité et sa conséquence formelle, qui se pose dès lors presque
naturellement dans la pure évidence d’une contiguïté d’abord pressentie,
puis conquise, entre l’instinct de la première idée et l’âpre travail à
venir pour lui donner contours et réalité. On dira plus justement :
pour la rendre crédible.
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