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vendredi 11 juillet 2014
ENFANT DE L'AFRIQUE
jeudi 10 juillet 2014
LES ÉCRITS DE NUIT
Les
écrits de nuit.
Bientôt le clap de fin.
Sous le tilleul
Assis
T’envoyer quelques mots... ÉTRANGES...
Un songe... la fin.
Le grillon se tait, et puis c’est ton chant, le
pas furtif du chat,
bruissement du feuillage,
respiration, souffle parfumé sur mon visage.
un songe... la fin...
peut-être celle d’un encéphalopathe,
sous le tilleul...s’envole le sommeil parfumé,
au creux de la muraille
les mésanges nichent, s’envolent apeurées,
le chat est aux aguets.
Se posent sur l’arbre.
Jour 2
Fatigue. Épuisement. Le cœur est meurtri.
Lever du jour.
Chant timide d’une cigale.
mercredi 9 juillet 2014
mardi 8 juillet 2014
TEMPÉRATURE DES COULEURS
CHALEUR DES COULEURS |
Le rouge, c'est une des trois couleurs primaires.
Sa longueur d'onde est comprise approximativement entre 625 et 740 nm.
C'est une couleur ambivalente et symbolise les sentiments extrêmes
comme la colère et la passion.
Couleur du sang et du feu c'est la couleur chaude par excellence.
Évoque le danger et stimule nos sens plus que tout autre.
Les pigments rouges ont été maîtrisés et utilisés par les hommes
dès le paléolithique
dans l'art rupestre.
lundi 7 juillet 2014
Un Grand MERCI au blog BRIGHT MOMENTS de m'avoir fait connaître cette phrase d'Elisabeth Kubler ROSS, pionnière du grand passage.
« Les
gens sont comme des vitraux.
Ils
brillent tant qu’il fait soleil mais
Quand
vient l’obscurité,
Leur
beauté n’apparaît que
S’ils
sont illuminés de l’intérieur. »
Elisabeth
Kubler Ross
ABBATIALE DE CONQUES |
RENCONTRE FORTUITE
Sa Chevelure est l'étreinte |
Rencontre Fortuite
Surprise
Toi dans ton aura
Sourires et mots bousculés
Mots échangés
Babil agréable
Toujours tes sourires.
Le moment du départ
Brève rencontre
Lâcher prise
Et ces mots : on s’embrasse ?
Étreinte sage et profonde
Le baiser n’est pas de feu.
Un échange
Toujours ton sourire.
Ton départ .Un échange
Toujours ton sourire.
dimanche 6 juillet 2014
À l' Amie. Antonin Artaud
À l’Amie
Dans tes yeux les clartés trop brutales s’émoussent.
Ton front lisse, pareil à l’éclatant vélin,
Que l’écarlate et l’or de l’image éclaboussent,
Brûle de reflets roux ton regard opalin.
Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes,
Et le souffle appauvri des lys que tu m’apportes
Monte vers tes langueurs du soleil au déclin.
Ton front lisse, pareil à l’éclatant vélin,
Que l’écarlate et l’or de l’image éclaboussent,
Brûle de reflets roux ton regard opalin.
Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes,
Et le souffle appauvri des lys que tu m’apportes
Monte vers tes langueurs du soleil au déclin.
Fuyons, Sérénité de mes heures meurtries,
Au fond du crépuscule infructueux et las.
Dans l’enveloppement des vapeurs attendries,
Dans le soir énerve, je te dirai très bas.
Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique…
Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique
Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas !
Au fond du crépuscule infructueux et las.
Dans l’enveloppement des vapeurs attendries,
Dans le soir énerve, je te dirai très bas.
Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique…
Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique
Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas !
Ainsi nous troublerons longtemps la paix des cendres.
Je te dirai des mots de passion, et toi,
Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres,
Tu suivras ton passé de souffrance et d’effroi.
Ta voix aura le chant des lentes litanies
Où sanglote l’écho des plaintes infinies,
Et ton âme, l’essor douloureux de la Foi.
Je te dirai des mots de passion, et toi,
Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres,
Tu suivras ton passé de souffrance et d’effroi.
Ta voix aura le chant des lentes litanies
Où sanglote l’écho des plaintes infinies,
Et ton âme, l’essor douloureux de la Foi.
Renée Vivien, Études et Préludes
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