Chambre de l'esclave.
J'ai senti ta main serrer mon bras.
En méditation dans l'enfilade des cellules ouvertes
Tes doigts étreignaient les muscles sensibles et la respiration devenait courte.
Un halètement accompagnait les soupirs d'il y a trois siècles
encore prisonnier des sols de terre cuite et des murs chaulés sous le fouet.
Étrange cliquetis dans nos oreilles.
Étrange bruissement des pieds se déplaçant sur le sol ensanglanté.
Dans la nuit le chant des négriers.
Peu de lumière. Des cris. Des rires.
Le vent de la mer empeste le rhum.
Cz
samedi 7 juin 2014
R.I.P (Rest in Poetry) MAYA ANGELOU de Marc Alexandre OHO BAMBE
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau
En cage
Il chante
Les louanges
Des anges
Et des mères
Courage
Il chante
Le blues
Dans l'âme
La mémoire
En flamme
Les possibles
De l'homme
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau
En cage
Il chante
Chante
Pour vous
Madame
Femme
Phénoménale
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau en cage
Il chante
La descente
Aux enfers
De Dante
La métaphysique
De Kant
La liberté
Arrachée
Les rêves
Avortés
Les vies
Violées
Le futur
Voilé
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau en cage.
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau
En cage
Il chante
Les louanges
Des anges
Et des mères
Courage
Il chante
Le blues
Dans l'âme
La mémoire
En flamme
Les possibles
De l'homme
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau
En cage
Il chante
Chante
Pour vous
Madame
Femme
Phénoménale
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau en cage
Il chante
La descente
Aux enfers
De Dante
La métaphysique
De Kant
La liberté
Arrachée
Les rêves
Avortés
Les vies
Violées
Le futur
Voilé
Je sais
Je sais pourquoi
Pourquoi chante
L'oiseau en cage.
SIREFINE DIEDIOU
Lutte des Femmes au Sénégal Entrainement sur la plage en Casamance.
A l’école primaire, Sirefina Diediou luttaient avec les
garçons dans la cour de récréation. Il a fallu beaucoup d’énergie et de
patience pour convaincre sa mère de la laisser vivre sa passion. Aujourd’hui la
famille de Sirefina l’encourage dans sa carrière d’athlète, mais certaines de
ses amies continuent de lui dire qu’ elle va “faire fuir les garçons si elle
continue à s'entrainer comme ça”. Sire s’en moque. “J’adore la lutte, j’adore
le sport, et j’ai un objectif.”
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jeudi 5 juin 2014
GALERIE LINARD/ EXPOSITION RÉMY. JACQUIER
samedi 07 JUIN :
EXPOSITION
Vernissage de la nouvelle exposition à la galerie Linard : Remy Jacquier à partir de 17h30
Vernissage de la nouvelle exposition à la galerie Linard : Remy Jacquier à partir de 17h30
Rémy Jacquier
est né en 1972 à Chambéry. Il vit et travaille à Saint-Herblon. Ses gravures
sont éditées par l'URDLA.
Bourses, prix, commandes publiques :
2013 : Prix Canson Exposition des lauréats et nominés, Petit Palais, Paris.
2009 : 1% artistique. Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Saint Etienne.
2008 : Prix Lacourrière.
2006 : Bourse Individuelle d’Aide à la Création. DRAC Rhône Alpes.
Bourses, prix, commandes publiques :
2013 : Prix Canson Exposition des lauréats et nominés, Petit Palais, Paris.
2009 : 1% artistique. Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Saint Etienne.
2008 : Prix Lacourrière.
2006 : Bourse Individuelle d’Aide à la Création. DRAC Rhône Alpes.
mercredi 4 juin 2014
BEAT GENERATION
L' ère de BUROUGHS couvre les années 1980 à 1990.
Jean KEROUAC retourna vivre avec sa mère et épousa en 1960 la sœur d' un ami d'enfance.
GINSBERG régna pendant les années hippies.
lundi 2 juin 2014
Photopoème de Jan Petrus/ Photo Roger Ballen
Photo R. Ballen La prison
Le réfectoire
Dans son assiette le repas.
Sardine sèche.
Cuite au soleil une fois dérobée sur l’étal du poissonnier.
La prison c’est un bar.
Ouvert jour et nuit.
Bar de rencontre, le lieu stratégique des mauvais coups, des frictions corporelles,
des départs pour les pays lointains,
il cache sa nudité derrière la table de bois poli par les frottements des bras, des vaisselles
crasseuses, des couteaux avant la chair tailladée.
Une cigarette consumée et la cendre sur le genou écarté.
Jan Petrus. Bar du Perroquet endormi.
Le Cap
(Nous vous proposons de poursuivre la rédaction de ce photo poème en cliquant sur commentaires ou en envoyant un mail : boucherif@sfr.fr
Vos écrits seront scrupuleusement transcrits et protégés.
Poème de Geog TRAKL
Je suis la sensation
la pulvérulence charnelle de sa matière
En moi s'écoule l'absinthe de ses yeux
tellement, je vois la digue qu'elle creuse
dans l'aurore.
Rien ne vérifie le vertige
l'avère
Je tremble en dissident de sa beauté
Seul écuissé
Mon corps
- langue muscle-membre -
tourne sa terre
et, dans la nuit remuante,
surpeuplée,
présente aux portes de son entaille
l'éclat, l'entre,
le jaillissement qui va
divisant le réel et l'apesanteur…
la pulvérulence charnelle de sa matière
En moi s'écoule l'absinthe de ses yeux
tellement, je vois la digue qu'elle creuse
dans l'aurore.
Rien ne vérifie le vertige
l'avère
Je tremble en dissident de sa beauté
Seul écuissé
Mon corps
- langue muscle-membre -
tourne sa terre
et, dans la nuit remuante,
surpeuplée,
présente aux portes de son entaille
l'éclat, l'entre,
le jaillissement qui va
divisant le réel et l'apesanteur…
dimanche 1 juin 2014
Peut-être se jeter à l'eau....
Il se souvient
le parc, les arbres dégoulinant, le chat tapis dans un fourré épais de boules rouges,
sa démarche.
Le désir, en lui, le battement de cœur en arrivant à sa hauteur,
lui parler.
Il la dépasse. Ne tourne pas la tête.
Mais s'ATTACHER
Un lien, une passerelle jetée entre les deux,
de bois imputrescible
indestructible.
Le bistrot, les viennoiseries qu'il dédaigne, cette musique qui le trouble, ça se bouscule dans sa tête maintenant
pendant sa balade solitaire sur le pavé parisien.
Il marche en somnambule.
C'est l'île St Louis.
Descend sur les quais de son enfance
Mouille et salit son imper en se posant, les jambes pendantes.
Son regard se trouble.
Une Seine grise, un flot rapide,
des remous,
les branchages au fil de l'eau.
Elle est un peu haute, il pense.
Une péniche chargée de sable remonte le cours du fleuve...
le parc, les arbres dégoulinant, le chat tapis dans un fourré épais de boules rouges,
sa démarche.
Le désir, en lui, le battement de cœur en arrivant à sa hauteur,
lui parler.
Il la dépasse. Ne tourne pas la tête.
Mais s'ATTACHER
Un lien, une passerelle jetée entre les deux,
de bois imputrescible
indestructible.
Le bistrot, les viennoiseries qu'il dédaigne, cette musique qui le trouble, ça se bouscule dans sa tête maintenant
pendant sa balade solitaire sur le pavé parisien.
Il marche en somnambule.
C'est l'île St Louis.
Descend sur les quais de son enfance
Mouille et salit son imper en se posant, les jambes pendantes.
Son regard se trouble.
Une Seine grise, un flot rapide,
des remous,
les branchages au fil de l'eau.
Elle est un peu haute, il pense.
Une péniche chargée de sable remonte le cours du fleuve...
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