Une tombe sur l'étendue -pierre de lave-
noircissant le rouge de poussière
touffeur d'un après-midi flamboyant.
Tes mains
serrant le fruit juteux
rafraîchissant l'étreinte du soleil et là-bas une fois sur le sol d'Afrique
Abandonné
la mer
le bleu à l'horizon blanchit
et le silence autour de la pirogue
pointant son étrave vers la falaise
le clapotis
le sel sur ta bouche
ton corps en figure de proue
recevant la brise musquée du désert traversé.
Il est venu mourir s'étendre pour l'éternité
le lourd manteau de terre lui servant de linceul
la terre rouge pénétrant ses orifices
la pluie brouillant son regard et l'air chargé de cris d'oiseaux et de vents maritimes
en concert la nuit le jour
un tourbillon de vie dans ce lieu retiré au-dessus de la ville.
La ville qui la nuit n'en finit pas de s'illuminer et de cracher les flammes de ses incendies.
Il est venu mourir le poète sur cette falaise écarlate
il a creusé sa tombe en s'aidant de ses ongles
arraché les roches encore brûlantes au feu d'une lave visqueuse s'écoulant inexorablement du sexe ouvert d'un volcan cicatrice ancienne du premier premier continent.
Il dort enfin et repose.
Flamme sort de son coeur et court la nuit sur le sol crevassé, chair millénaire, exposée avec par endroits une fleur une ronce un arbrisseau sec et cassant.
La vie est là dans ce berceau de terre invitant le promeneur à grimper sous le feu du soleil.
Parfois il s'arrête
mouvement lent de la tête projetée en arrière,
il s'abreuve au goulot d'une gourde de terre cuite.
La fraîcheur de l'eau calme ses lèvres sèches,irrigue le profond du corps,
le poète étendu frémit,
il a froid,
les étoiles montent haut dans le ciel.
Jusqu'au petit matin
jusqu'à la première prière,
les bédouins garderont la tombe en faisant crépiter le feu du bivouac.
noircissant le rouge de poussière
touffeur d'un après-midi flamboyant.
Tes mains
serrant le fruit juteux
rafraîchissant l'étreinte du soleil et là-bas une fois sur le sol d'Afrique
Abandonné
la mer
le bleu à l'horizon blanchit
et le silence autour de la pirogue
pointant son étrave vers la falaise
le clapotis
le sel sur ta bouche
ton corps en figure de proue
recevant la brise musquée du désert traversé.
Il est venu mourir s'étendre pour l'éternité
le lourd manteau de terre lui servant de linceul
la terre rouge pénétrant ses orifices
la pluie brouillant son regard et l'air chargé de cris d'oiseaux et de vents maritimes
en concert la nuit le jour
un tourbillon de vie dans ce lieu retiré au-dessus de la ville.
La ville qui la nuit n'en finit pas de s'illuminer et de cracher les flammes de ses incendies.
Il est venu mourir le poète sur cette falaise écarlate
il a creusé sa tombe en s'aidant de ses ongles
arraché les roches encore brûlantes au feu d'une lave visqueuse s'écoulant inexorablement du sexe ouvert d'un volcan cicatrice ancienne du premier premier continent.
Il dort enfin et repose.
Flamme sort de son coeur et court la nuit sur le sol crevassé, chair millénaire, exposée avec par endroits une fleur une ronce un arbrisseau sec et cassant.
La vie est là dans ce berceau de terre invitant le promeneur à grimper sous le feu du soleil.
Parfois il s'arrête
mouvement lent de la tête projetée en arrière,
il s'abreuve au goulot d'une gourde de terre cuite.
La fraîcheur de l'eau calme ses lèvres sèches,irrigue le profond du corps,
le poète étendu frémit,
il a froid,
les étoiles montent haut dans le ciel.
Jusqu'au petit matin
jusqu'à la première prière,
les bédouins garderont la tombe en faisant crépiter le feu du bivouac.
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