Le repas de Leuk le lièvre et de l'hyène.
L'hyène est dans la forêt et cherche des fagots pour cuisiner son repas. Le lièvre comme à son habitude est sorti de son terrier et se promène.
L'hyène le voyant inoccupé lui demande de l'aider. La réponse de Leuk le lièvre est claire et nette. C'est non car il est très fatigué et il ne peut pas faire d'effort.
L'hyène transporte alors ses fagots et se met à cuisiner.
Une fois le repas confectionné elle pose les plats sur la table.
Avec un grand sourire elle dit à Leuk: Qui va m'aider à manger mon repas?
Content de cette proposition Leuk lui répond:
- Moi j'ai faim!
La réponse de l'hyène ne se fait pas attendre: Non, j'ai transporté mon bois toute seule donc je vais manger seule!
Talin corcodosse.
retranscrit et raconté par BINTA DIABANG
Collège de Kafountine/Diannah/Abéné
Atelier d'écriture et contes africains.
lundi 15 février 2010
Le Village des enfants aux pieds nus.
La
terre rouge, chaude, soulevée en poussière par les innombrables
véhicules est un tapis de jeu, les enfants bondissent sur les cailloux,
les branches arrachées des arbres de la brousse, sur les épines des
fromagers abattus et abandonnés en travers de la piste. Tard dans la
nuit les pas se dessinent et marque le sol.
L'école terminée ils se sauvent et vont se plonger dans les trous d'eau de la brousse enchantée par les chants des oiseaux tropicaux et les cris des mammifères en fuite devant les chasseurs .
Un appel lointain du lamantin en quête de pitance.
Un griot centenaire rythme son chant et l' antique djembé palpite . Il est accroupi sous le baobab sacré, aveugle, ses yeux sont dirigés vers le soleil couchant. Un sourire sur son visage, sa voix est encore sonore et l'écho d'une kora lointaine lui revient.
Les enfants... pour certains le cul est nu, d'autres se roulent dans les talus et se cachent. Les plus hardis brandissent de bâtons en véritables enfants soldats.
Il faut rouler au pas, la piste est encombrée, l'enfant est dans son royaume et occupe le terrain au mépris de toute prudence.
L'école terminée ils se sauvent et vont se plonger dans les trous d'eau de la brousse enchantée par les chants des oiseaux tropicaux et les cris des mammifères en fuite devant les chasseurs .
Un appel lointain du lamantin en quête de pitance.
Un griot centenaire rythme son chant et l' antique djembé palpite . Il est accroupi sous le baobab sacré, aveugle, ses yeux sont dirigés vers le soleil couchant. Un sourire sur son visage, sa voix est encore sonore et l'écho d'une kora lointaine lui revient.
Les enfants... pour certains le cul est nu, d'autres se roulent dans les talus et se cachent. Les plus hardis brandissent de bâtons en véritables enfants soldats.
Il faut rouler au pas, la piste est encombrée, l'enfant est dans son royaume et occupe le terrain au mépris de toute prudence.
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