J’enlace
le tronc
Mon
visage épouse la rugosité de l’écorce
L’œil
perce jusqu’au cœur
L’arbre
plus que centenaire
Il
fut foudroyé
Plié
par les tornades
Presque
abattu.
Il
saigne
Quand
l’amour trace un cœur sur les écorces.
La
bouche mord et je me repais.
JE
GRIFFE ET LES ONGLES SAIGNENT.
Ma
langue lèche le suc écoulé
De
la fissure
De
l’ouverture de la hache.
OUVERTURE PROFONDE.
OUVERTURE PROFONDE.
©CHRISTIANCAZALS
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