L’oriflamme.
Une oriflamme
La toison rougeoyante parsemée
De pierres bleues
D’épines sanglantes
Fendue verticalement
Elle se dresse à l’horizon
Appelle le guerrier
Lui fait courber la tête
Jouit de sa force de bête
Et le laisse pantois
Dans l’ombre des charniers
Des vallons bouleversés
Des ferrailles dispersées.
Seul l’homme peut ainsi se
courber.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire