Il
faut que la mort m'étreigne
Et
chante la douleur.
Il
faut qu'elle parcoure les champs d'avoine,
passe
sa main calleuse dans le brun de ta chevelure.
Il
faut que la mort se perde
au
profond de ton visage d'enfant.
Se
perde à nouveau dans ta chevelure
soyeuse
et bouclée, luisante, du soleil africain.
Moment
vespéral lune montante,
soyons
un couple de feu et de chants rauques.
Enchantons
le défilement des roches du désert.
Thanatos
m'emportera.
Tu resteras sur la berge du fleuve.
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