Tanger a
quelque chose de particulier, c’est le seul endroit du monde qui ne me
donne pas envie de me trouver ailleurs quand j’y suis. Pas d’angoisse de
s’encroûter ici. Et la beauté de la ville tient au fait qu’elle change
constamment. Venise est belle, mais elle ne change jamais.
Tanger est
vraiment le pouls du monde, comme un rêve s'étendant du passé au futur,
une frontière entre rêve et réalité - remettant en question la « réalité
» de l'un comme de l'autre...
—Extrait de William Burroughs, Lettres de Tanger à Allen Ginsberg 1953-1957,
traduit de l’anglais par Sylvie Durastanti.
« Les Derniers Mots », Christian Bourgois, 1990.
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